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« Travailler et allaiter, c’est possible ! »

Il y a quelques mois, Aurélie nous racontait à quel point ses 3 allaitements ont été différents et enrichissants.

Ses garçons sont âgés de 13 ans, 10 ans et le petit dernier de 2 ans.

Lorsqu’Aurélie a repris le chemin du bureau, son petit Gaspard avait alors 5 mois et demi et elle l’affirmait : « Travailler et allaiter, c’est possible ! ». Alors, qu’en est-il aujourd’hui ?

Tout d’abord, la préparation !

Le jour de la reprise du travail approche, et l’allaitement est si bien installé que l’idée folle me vient de tenter de poursuivre l’aventure malgré les contraintes. C’est vrai quoi, Gaspard aime tellement être au sein, et moi, je trouve cela tellement magique, pratique, écologique, économique, que je trouve dommage d’abandonner pour la seule raison du retour à la case bureau…

Idée folle, car je ne connais personne dans mon entourage qui soit passé par là et qui pourrait me conseiller. Alors, je ne me mets aucune pression : je vais tenter l’expérience et on verra bien ce que cela va donner.

Je passe quelques heures sur les blogs et comptes Instagram dédiés à l’allaitement, notamment celui de la Leche League pour organiser cette nouvelle situation parce que de nombreuses questions se posent…

Je loue à la pharmacie un tire-lait double pompage. Même s’il est un peu volumineux, il est très efficace. Je trouve un joli sac en tissu pour le transporter au bureau. Je prépare mes petits flacons de recueil, personnalisés au nom de mon fils. Côté matériel, check !

Côté fringues, on oublie les robes, bien sûr… et les jolis soutifs : il faut une tenue pratique pour dégainer la poitrine facilement. Et bien sûr les coussinets d’allaitement, surtout au début, car les montées de lait incontrôlées au bureau, on s’en passerait volontiers !

Côté bureau, j’ai de la chance, j’ai un métier sédentaire, et je travaille dans un bureau où nous sommes 5 personnes (des femmes), avec un petit local sans fenêtre, une prise de courant et la possibilité de fermer à clé.

Royal ! Je vais pouvoir tirer mon lait, ni vu ni connu. Mes collègues monteront la garde, le temps du tirage. Je pourrai conserver dans le frigo du réfectoire les flacons de lait (flacons qui, bien sûr, susciteront par la suite la curiosité et les plaisanteries de mes collègues).

Le soir, je les rapporterai à la maison dans mon sac isotherme avec de la glace. J’ai une demi-heure de trajet donc ce sera impeccable.

 

Me voilà prête à me lancer dans ce nouveau challenge. C’est parti !

Le premier jour, quand j’arrive au bureau avec mon gros sac sous le bras, cela suscite des regards interrogateurs.

Il faut alors subtilement informer mon manager et mes collègues que je vais prendre 15 minutes sur ma pause déjeuner pour tirer mon lait. Expliquer mon choix. Argumenter un peu devant leur surprise.

Dans l’univers professionnel, on est bien loin de celui des bébés, de la maternité proximale… Pourtant, l’annonce est accueillie avec bienveillance la plupart du temps, beaucoup d’étonnement et même un peu d’admiration.

Les collègues les plus maladroits me demanderont « si la traite s’est bien passée », si « la production a été bonne », j’en passe et des meilleures…

Mais finalement, je trouve rapidement mon rythme et j’assume mon choix. La poursuite de l’allaitement se fait alors sans souci pendant quelques mois.

Quatre précisément, car j’arrêterai de tirer mon lait le midi aux 9,5 mois de mon fils. Etant diversifié, Gaspard n’avait plus besoin de lait maternel la journée. Il continuait à téter la nuit à la demande, le matin et le soir lorsque j’arrivais à la maison. J’avais alors droit à une méga tétée de retrouvailles.

 

Un allaitement qui dure… pour le plus grand plaisir de bébé !

Aujourd’hui, Gaspard a plus de 21 mois et devinez quoi… je l’allaite encore !

C’est un bébé toujours fan des tétées, qui ont, depuis un petit moment, davantage une fonction affective que nutritive… J’essaie de lui glisser dans l’oreille que bientôt, il n’aura plus besoin de téter, mais je pense que le sevrage prendra un peu de temps. 

Et mes collègues ? Seule une de mes collègues sait que j’allaite toujours mon fils.

A 6 mois, le regard sur l’allaitement est bienveillant, mais à presque deux ans, il l’est beaucoup moins. J’ai donc envie de m’éviter les remarques du type « Mais tu l’allaites encore ? », « Mais tu n’as plus de lait ? », « Tu lui sers de tétine ! », « C’est pour ça qu’il ne fait pas ses nuits… ». Je m’épargne ce genre de débat.

L’allaitement avec mon dernier bébé se terminera quand ce sera le bon moment, quand on l’aura décidé tous les deux.

En attendant, je savoure ces tendres moments. Je me remplis de son regard plein d’amour et de douceur, de ses petites mains baladeuses, de ses grands sourires, de ses yeux qui quelquefois se ferment et de ce si joli bébé de 21 mois aux boucles d’or qui s’endort paisiblement dans mes bras.

L’allaitement, c’est définitivement une histoire magique !

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