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« Pour ma troisième grossesse, j’ai vraiment pris conscience de tous les bienfaits de l’allaitement ! »

A 40 ans, Aurélie a vécu 3 grossesses et 3 allaitements complètement différents.

Ses garçons sont âgés de 12 ans, 9 ans et le petit dernier de 15 mois. Il y a douze ans, elle était la première de son entourage à tomber enceinte, elle envisageait donc la grossesse et l’allaitement plutôt librement.
Aujourd’hui, Aurélie concilie travail et allaitement et elle a accepté de nous livrer son témoignage et ses confidences de maman allaitante.

Mon premier allaitement : « Allaitement ou biberon ? Aucune idée ! On verra bien… »

J’ai eu mon premier enfant, Louis, alors que j’avais 27 ans. Ce bébé était le premier de ma famille, de ma belle-famille et de notre cercle d’amis. J’ai donc abordé et vécu cette première grossesse de manière plutôt libre et sereine, sans idées préconçues. Sans avis sur pouce vs tétine, allaitement vs biberon… Je me suis vraiment laissée porter en lisant tout de même quelques livres généraux sur la grossesse. 

Celle-ci s’est d’ailleurs très bien passée. Le terme a été dépassé… si bien que l’accouchement a été déclenché à J+5 un après-midi de novembre 2007. Quelques heures plus tard, mon petit bébé d’amour naissait, avec l’aide du docteur. Une vague d’émotions et d’amour m’a envahie pour ce petit être si parfait, si vulnérable. Tout naturellement, il est venu à mon sein. C’était une sensation tellement instinctive, animale, et l’évidence était là : j’allais allaiter mon petit !

De retour à ma chambre, en pleine nuit, la puéricultrice avait emporté Louis pour que je me repose, l’accouchement avait été éreintant… Excitée par tous ces bouleversements, revivant tous les détails de l’accouchement, j’ai mis plusieurs heures à m’endormir. Et quelques heures plus tard, vers 6 heures du matin, je me suis réveillée instinctivement, juste avant que la porte ne s’ouvre : on m’emmenait mon fils pour le faire téter. Cet instinct animal était juste dingue ! 

Pour autant, le fait de donner le sein à son enfant n’est lui pas naturel, loin de là. Moi qui n’avais aucune expérience dans l’allaitement, qui n’avais eu aucun « modèle », qui ne m’étais pas beaucoup informée en amont, je me suis sentie gauche et maladroite. Je ne savais pas comment positionner le corps de bébé et comment l’aider à téter. La puéricultrice me montrait, me donnait des conseils, me pinçait le mamelon pour le mettre dans la bouche de bébé.

Heureusement, Louis a rapidement bien tété et j’ai commencé à prendre mes marques. Lors de la dernière nuit à la maternité, j’ai eu la fameuse montée de lait. J’en avais entendu parler mais je ne savais vraiment pas de quoi il s’agissait. La nuit, j’avais eu une sensation bizarre dans les seins, mais j’étais tellement fatiguée que je m’étais rendormie. Le matin, quand je me suis levée, je ne me suis plus reconnue ! Moi qui avais d’ordinaire une petite poitrine, j’avais alors la poitrine de Pamela Anderson ! Je me souviens avoir téléphoné au papa de Louis pour lui dire, on en a bien ri tous les deux. J’avais les seins très tendus, pleins de lait. La sage-femme m’avait donc prescrit des compresses d’argile au cas où j’aurais besoin de les décongestionner. Ça m’a été très utile ! 

A la maison, j’ai poursuivi l’allaitement exclusif pendant un mois et demi, puis j’ai commencé à intégrer le lait maternisé car on m’avait dit qu’il fallait prévoir trois semaines de sevrage. J’allais bientôt reprendre le chemin du travail et à aucun moment je n’ai pensé poursuivre mon allaitement, car je pensais que c’était impossible.

Mon second allaitement : « Oui, j’ai envie d’allaiter ! »

Pour mon second garçon, Lubin, né en juillet 2011, je ne me suis pas vraiment posé de questions. Oui, j’avais envie d’allaiter, enfin, si je le pouvais. Il y avait toujours une maman pour me dire qu’elle, elle n’avait pas pu allaiter parce qu’elle n’avait jamais eu de lait, ou parce qu’elle avait eu des crevasses, et ci et ça…

La naissance de Lubin a été un vrai bonheur. La sage-femme qui nous a accompagnés était formidable, très à l’écoute. J’ai pu aider mon bébé à sortir naturellement. Il est très vite venu à mon sein et l’allaitement s’est mis en place plutôt facilement. Forte de ma première expérience, j’étais beaucoup plus à l’aise. J’ai poursuivi mon allaitement un peu plus longtemps, en exclusif jusqu’à ses deux mois. J’avais encore prévu ces fameuses trois semaines de sevrage avant le retour au bureau. Ça a été plus compliqué avec Lubin car il n’acceptait absolument pas la tétine du biberon dans sa bouche. Malgré les ruses – c’est le papa ou la mamie qui faisait un essai avec le biberon -, les tests de différentes tétines (jusqu’à trouver la bonne !), le passage au biberon n’a pas été chose aisée ! Finalement, il a bu son biberon le matin jusqu’à ses 5 ou 6 ans !

 

Mon troisième allaitement : « L’allaitement ? Bien sûr ! Et sans pression ! »

Pour mon petit-dernier, Gaspard, arrivé huit années après Lubin, ma perception de la maternité a été différente. Je savais que ce serait le petit dernier. J’approchais de la quarantaine, j’avais donc envie de savourer chaque moment avec bébé.

Au cours des années, j’avais pris conscience de pas mal de choses auxquelles je n’avais jamais prêté attention auparavant. Par exemple, je suis devenue beaucoup plus vigilante sur mon alimentation et ma consommation de sucre (beaucoup trop importante !), sur la composition de mes produits cosmétiques, d’entretien, etc. Petit à petit, ma philosophie de vie avait aussi changé : j’étais plus à l’écoute de mon corps et de mes envies. Je faisais du yoga, j’essayais de méditer pour faire taire mon mental, de ralentir le rythme, etc.

J’ai donc abordé cette grossesse différemment, sans prise de tête mais en étant mieux informée. J’ai vraiment pris conscience de tous les bienfaits de l’allaitement. Les réseaux sociaux, notamment Instagram, ont été une source d’informations riche et variée. Je me suis familiarisée avec le maternage proximal, le cododo et toutes les facettes de l’allaitement.

Je savais donc que j’aurais envie d’allaiter Gaspard, mais là encore sans prises de tête et cette fois-ci en me laissant porter par cette nouvelle maternité. Résultat : Gaspard a 15 mois et j’ai du mal à l’écrire mais je l’allaite encore ! Je n’aurais jamais imaginé cela. Vraiment jamais ! Je ne connais personne dans mon entourage qui a eu un allaitement non-écourté. Mais en fait, sans me fixer de date butoir, en vivant au jour le jour, en me faisant confiance et en faisant confiance à mon bébé, l’allaitement s’est installé naturellement dans notre famille. Chaque tétée est un moment unique de partage, de bonheur, de plaisir et de complicité avec bébé. 

J’ai repris le chemin du bureau alors que Gaspard avait 5 mois et demi. Travailler et allaiter, c’est possible ! La suite dans mon prochain témoignage !

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