Tout s’éclaire un soir d’avril 2018…
Je me suis lancée : j’ai enfin trouvé la bonne idée (je vous en parlais ici), je viens de créer ma société et je me suis entourée de chouettes personnes pour m’accompagner.Ainsi, j’avance bien et tout suit son cours…
Là, il est 22h30, j’éteins mon ordinateur pour aller me coucher et je tombe par hasard sur un documentaire sur les abeilles.
Une petite communauté épatante et inspirante
À priori, pas vraiment de lien avec ce que je suis en train de vivre… Et pourtant, ce documentaire va me captiver et me donner une toute nouvelle façon de voir les choses.
Rapidement, je suis épatée par cette petite communauté de « femmes actives ». En effet, toutes sont solidaires, toujours attentionnées et bienveillantes les unes envers les autres. Chacune suit son petit bonhomme de chemin sans se soucier des « qu’en dira-t-on » et travaille activement pour le bien-être et la prospérité de sa ruche.
Entourage quand tu nous tiens
Nous, on a tous autour de nous des personnes bienveillantes qui nous font confiance, croient en nous, nous soutiennent et nous conseillent… J’ai de la chance car j’en ai plein : mon mari en première ligne, ma famille, mes ami(e)s, mes premiers partenaires…
Mais, on a aussi quelques personnes qui se montrent plus méfiantes, dubitatives ou parfois envieuses et qui du coup (pour notre « bien ») n’hésitent pas à nous le faire savoir. Quelque fois sans grand ménagement, ni pincettes.
Et, même si elles ne représentent qu’1% de notre entourage, c’est précisément ces personnes qui nous font douter de nous-même et plantent une mauvaise petite graine dans notre tête.
Ainsi, en ce qui me concerne, j’ai parfois pu entendre :
- « 35 ans ? C’est pas un peu tard pour se lancer ? »
- « Avec 2 enfants, un crédit et ton job ? Ton mari est d’accord ? »
- « Et tu comptes pouvoir en vivre ? »
- « Pourquoi ne pas monter une asso comme les autres ? »
Pour entreprendre (ou allaiter), se poser les bonnes questions
Alors, je compare vite ce petit monde d’abeilles avec celui de l’entrepreneuriat féminin ou même de l’allaitement maternel et je me pose quelques questions :
- Et si je n’écoutais que mon cœur, mes envies et le sens que j’ai donné à mon projet et qui me porte chaque matin ?
- Et si moi aussi, je faisais comme ces petites abeilles qui ne se laissent pas distraire par les bourdonnements environnants ?
- Et si je décidais de partager ce que je vis et de transmettre aux autres petites « abeilles » mes astuces, mes apprentissages, mes échecs, mes succès… ?
- Et si je créais une petite communauté d’abeilles autour de mon projet ?…
Et si, et si… Essie prend vie !
Rapidement, dès le lendemain, j’éprouve l’envie, le besoin de me créer une petite abeille, une coéquipière, une mascotte, un symbole.
Pour qu’elle reste à mes côtés tout au long de l’aventure (mais pas que…),
pour qu’elle me donne l’envie d’oser, encore et toujours, de sortir des sentiers battus,
pour qu’elle me pousse à réfléchir avec ses questions innocentes, sans parti-pris,
pour qu’elle me permette de prendre de la hauteur, de voir les choses sous un autre angle.
Logiquement, cette petite abeille, je l’ai appelée « Essie » parce qu’elle remet tout en question. Elle est joyeuse, rigolote, curieuse de tout et ne se laisse pas faire. Aujourd’hui, c’est elle qui m’aide à vous parler de moi dans ce blog et vous raconter l’aventure dans laquelle je me suis lancée.
Aussi, elle me rappelle de faire, chaque fois que je le peux, ces parallèles entre nos deux communautés. Pour réapprendre à mieux vivre ensemble, travailler ensemble, transmettre, échanger… et ce toujours sans jugement.
Enfin, Essie veille à vous inclure dans le projet, en vous sollicitant en fin d’articles, pour vous poser des questions, recueillir vos avis, opinions, idées, pensées…
D’ailleurs, comme elle adoooore être entourée et accompagnée, et si vous aussi, vous vous inventiez votre petite « Essie » ?