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« J’ai eu des périodes où j’ai eu envie de tout arrêter. »

Marlène (@marlene.aime) a toujours voulu allaiter sa fille. Pourtant, lors des premières semaines, elle a eu des moments où elle a eu envie d’arrêter l’allaitement.

Aujourd’hui, elle allaite sa petite fille de trois mois. Elle nous raconte comment elle a réussi à continuer son allaitement.

 « Bonjour ! Je m’appelle Marlène. J’ai 27 ans, je suis coach sportif et consultante en communication digitale. 

Je suis tombée enceinte en janvier 2021 et je suis l’heureuse maman depuis trois mois d’un petit bout de chou qui s’appelle Jade.

 

La grossesse de Marlène

Dans l’ensemble, ma grossesse s’est très bien passée. J’ai eu trois premiers mois très difficiles avec beaucoup de nausées et une grosse fatigue. J’étais complètement à plat.

Puis au deuxième trimestre, j’ai eu le fameux regain d’énergie. J’ai réussi à faire plein de choses : j’ai repris une activité physique, j’ai fait de l’aquabike, je faisais entre 10 000 et 15 000 pas par jour lors de mes balades avec mon chien…

Je n’ai eu aucune complication physique. Là où ça pêchait un petit peu en revanche, c’était moralement

J’étais assez inquiète d’avoir un petit bébé dans le ventre et que ça se passe mal. J’ai vécu une fausse couche un an auparavant. J’avais donc très peur que ça se reproduise. Dès que je ne le sentais plus bouger, j’allais directement aux urgences. C’est surtout ça qui a été compliqué et qui a fait que j’ai pas forcément aimé être enceinte. 

J’avais hâte que ma fille sorte pour l’avoir dans mes bras et pouvoir maîtriser un peu mieux les événements.

 

Le désir d’allaitement et la préparation du projet d’allaitement

Avant de tomber enceinte, je savais que je voulais déjà allaiter. C’était un désir profond parce que je trouvais ça beau et je me disais que ça allait créer un lien super avec mon bébé. J’avais une amie qui avait allaité son bébé pendant 14 mois et qui m’avait dit que c’était génial. 

Mais, j’ai aussi eu des amies qui voulaient allaiter et qui n’ont finalement pas réussi. Quand j’étais enceinte, j’avais donc aussi cette peur de ne pas réussir

Pour me préparer et mettre toutes les chances de mon côté, j’ai posé beaucoup de questions à ma sage-femme. Je lui ai demandé qu’on fasse un cours de préparation à l’accouchement mais aussi un cours spécial, dédié à l’allaitement. C’était très théorique et elle m’a montré un peu les positions d’allaitement. Elle m’a également conseillé différents biberons, si jamais je voulais tirer mon lait.

En parallèle, je me suis beaucoup renseignée. J’ai lu sur le sujet pour pouvoir me sentir prête et justement me dire « Si ça ne fonctionne pas, je sais qu’il y a des conseillères en lactation qui existent. Je vais faire du forcing à la maternité pour qu’ils me montrent ». Je tenais à ce que ça marche ! 

J’ai acheté tout un kit d’allaitement avec des bouts de sein, la lanoline, les coquillages, etc. pour avoir tout ce qu’il faut en cas de crevasses. Mais, finalement, à part pour les tout premiers jours, je n’en ai pas du tout eu besoin. Ça me rassurait surtout de les avoir à disposition, au cas où.

 

Le séjour à la maternité

A mon arrivée à la maternité, j’ai tout de suite été super bien prise en charge.

On a juste mis beaucoup de temps à me faire la péridurale. J’ai donc souffert des contractions pendant trois longues heures. Je ne pensais pas que ce serait si douloureux ! J’ai eu un accouchement par les reins. Cela signifie que plutôt que d’avoir des contractions utérines au niveau du ventre, j’ai souffert de contractions dans le bas du dos. C’était très dur à supporter. 

Mais une fois la péridurale posée, ça a été super ! J’ai accouché en 8 minutes, en 3 poussées. 

Les jours suivants, j’ai été très bien accompagnée. J’ai abusé du bouton d’appel pour poser toutes les questions que j’avais en tête au personnel avant de retourner à la maison avec mon bébé. C’est ce qu’on m’avait conseillé et ça m’a beaucoup aidé, je n’ai pas eu honte de poser mes questions. Cela m’a permis de me sentir rassurée et de mieux comprendre mon bébé.

Et j’ai finalement bien réussi à allaiter mon bébé. Aujourd’hui, je suis très heureuse d’avoir persévéré. Mon allaitement s’est très bien mis en place. Je n’ai eu aucun problème pour les débuts. Les sages-femmes m’ont dit que j’avais les seins en forme de tétines. Mon bébé a donc pris le sein tout de suite très facilement. 

J’ai adoré mon séjour à la maternité. J’étais dans ma bulle. Ces quelques jours restent un très bon souvenir !

Le retour à la maison

Le retour à la maison ne m’a pas du tout angoissée. J’étais même très contente de retourner chez moi. Puisque j’avais posé beaucoup de questions à la maternité, je n’avais pas peur de me retrouver seule avec mon bébé

Ma sage-femme libérale est passée le lendemain pour nous faire un check-up et répondre à nos éventuelles questions. Puis elle est revenue la semaine d’après. J’ai donc été très bien accompagnée, avec un vrai suivi !

Par la suite, j’ai forcément rencontré quelques difficultés car tout est nouveau. Au début, je ne comprenais pas pourquoi ma fille pleurait beaucoup. Je ne savais pas si c’était des coliques ou pas puisqu’on m’avait dit que, quand on allaite son bébé, il n’y a normalement pas de coliques… Je me demandais donc vraiment ce qu’elle avait, si elle souffrait et comment je pouvais la soulager.

Ça a été un peu difficile de ne pas comprendre pourquoi elle pleurait même après l’avoir changée, nourrie et mise au lit. Je paniquais un petit peu.

En matière d’allaitement, ce qui est compliqué c’est que, quand on demande quelque chose au pédiatre, à la sage-femme, à une amie, à une auxiliaire de puériculture…, on va tout le temps avoir des avis différents. Finalement, on se retrouve seule et on se dit : « Qu’est-ce-que je dois faire ? ».

 

Les premières semaines

Par la suite, ce qui a été moins bien, c’est la fatigue à gérer. Certaines fois, notamment parce que j’allaitais, je me sentais sur-sollicitée.

J’ai eu de vrais passages à vide durant lesquels je regrettais et je me disais que je n’aurais jamais dû allaiter, que c’était trop dur. Toute l’alimentation de mon bébé reposait sur moi.

J’ai eu des périodes où j’ai eu envie de tout arrêter. Par exemple, après le premier mois, j’ai commencé à parler à ma pédiatre d’un projet d’allaitement mixte car j’étais épuisée. Finalement, j’étais heureuse de continuer. Ensuite, vers 2 mois, j’ai connu un pic de croissance qui a été très dur à gérer.

Je ne pouvais pas partir plus d’une heure loin de mon bébé. C’est ce genre de contrainte qui m’a fait douter de mon allaitement. Quand on allaite exclusivement, on est vraiment dévouée à son enfant. En plus, ma fille refuse de prendre le biberon. Je ne pouvais donc pas me soulager en tirant mon lait et laisser le papa le lui donner.

C’est vraiment par phases. Il y a trois semaines on m’aurait posé la question si je souhaitais allaiter mon prochain bébé, j’aurais dit non. Alors qu’aujourd’hui je dirais oui, sans hésiter. 

Mais, avec le recul, mon allaitement est tout simplement magique. Quand je vais chercher ma fille chez la nounou, qu’elle me réclame et qu’elle veut téter, je me dis « C’est trop beau ! Elle a besoin de moi, elle a besoin d’être rassurée par sa maman ». J’adore !

 

Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, cela fait 3 mois que j’allaite

Au tout début, je m’étais dit que je n’allaiterais que six mois comme le recommande l’OMS. Mais maintenant, je me dis qu’elle en a finalement trop besoin. A partir de six mois, commence la diversification alimentaire avec normalement de moins en moins de tétées. Ce devrait être moins contraignant. et j’envisage donc aujourd’hui de l’allaiter un an. Dans l’idéal, j’aimerais ne pas allaiter plus d’un an parce qu’après quand le bébé marche et qu’il a ses dents, je me dis que c’est plus difficile.

Mais, je verrais au fil des mois. Peut-être que j’aurais envie d’allaiter plus longtemps ou moins longtemps !

 

Un conseil pour les futures mamans allaitantes ?

S’écouter avant tout ! On entend plein de choses de tous les horizons. 

Par exemple, au début à la maternité, je voulais donner la tétine à ma fille car elle demandait énormément le sein. Mais on m’a parlé des risques de confusion sein-tétine et on m’a conseillé d’attendre 6 à 8 semaines. Plus tard, j’ai essayé de lui donner la tétine quand elle avait un peu plus d’un mois mais elle l’a alors refusée. Du coup, aujourd’hui,  je suis un peu sa « tétine géante ». C’est assez contraignant ! 

J’ai écouté ce qu’on me disait les premiers jours et aujourd’hui, avec le recul, je me dis que j’aurais dû plutôt m’écouter à ce moment-là. Elle prenait tellement bien le sein que je ne pense pas que la tétine aurait posé problème dans mon allaitement. Et si j’avais donné la tétine peut-être qu’elle aurait finalement accepté le biberon par la suite et que ça aurait pu me décharger d’un poids. 

Chaque personne fait comme elle veut, mais il est important de s’écouter avant tout et d’oser demander conseil. On sait ce qui est bon pour son bébé. C’est quand on fait au feeling que ça se passe le mieux !

 

Et enfin, un petit mot sur VanillaMilk ?

Super instructif ! Il y a plein d’informations qui peuvent servir aux futures mamans et aux mamans allaitantes. Les témoignages sont top également, ça permet de moins se sentir seule et de découvrir finalement ce que traverse une maman comme nous. Ça fait du bien !  »

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