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Venez découvrir la NOUVELLE VERSION de notre carte VanillaMilk !

« J’ai allaité au feeling en fonction de mon bébé. »

La devise de Marine : s’écouter et se laisser porter ! C’est donc comme ça qu’elle a abordé sa grossesse, son accouchement et bien-sûr son allaitement.

À travers son témoignage, elle nous raconte comment elle a vécu, sans stress, les débuts de sa toute nouvelle vie de maman allaitante.

« Je m’appelle Marine et j’ai 28 ans.

Je suis maman d’une petite fille depuis fin novembre 2019. Je suis en couple depuis 14 ans et mariée depuis 4 ans.
Je travaille dans le secteur bancaire en tant que chargée d’affaires en Seine-et-Marne.

 

La grossesse de Marine

Je n’avais pas le projet d’être enceinte de suite. C’est arrivé après une grossesse accidentelle et une fausse couche précoce.
Notre désir d’enfant est venu à partir de ce moment-là.

Ma grossesse s’est très bien passée. J’ai eu des petits tracas les premiers mois avec quelques nausées et beaucoup de fatigue au premier trimestre. Mais j’estime que j’ai eu une très belle grossesse. J’ai même été immunisé contre la toxoplasmose.

J’ai été bien accompagnée et je me suis renseignée un peu à droite à gauche. Si on me demandait aujourd’hui d’être à nouveau enceinte, je le ferais sans hésiter. 

 

L’envie d’allaiter et la préparation du projet d’allaitement

Juste avant ma fausse couche, quand je voyais des photos sur l’allaitement, le portage, le cododo, je me disais ok c’est cool mais ça me gênait.

Ça me fait vraiment bizarre de me dire que je pensais ça avant. Alors que, pour le coup, quand je suis tombée enceinte, je me suis tout de suite dit qu’il fallait que j’allaite. J’avais lu plein d’articles, je savais que c’était bien pour le bébé et pour moi aussi. Je me suis dit que j’allais allaiter pour mon bébé mais pour moi je ne savais pas trop si « ça allait le faire ». 

Pendant la grossesse, j’ai découvert une sage-femme près de chez moi. Elle donnait des cours de préparation à l’accouchement dont un sur le choix de l’allaitement ou du biberon. 

J’ai aussi beaucoup lu pour savoir comment procéder avec le bébé. 

Au niveau de l’allaitement, c’est vraiment à la maternité que j’ai appris de nouvelles choses car l’auxiliaire de puéricultrice m’a donné un livret d’accompagnement à l’allaitement. J’ai pu le lire et j’ai appris quelques positions, comment gérer l’allaitement à la maison, comment exprimer son lait, pourquoi c’est important de le faire à la demande, etc. C’est vraiment plutôt ça qui m’a préparé.

 

L’accouchement

J’ai perdu les eaux en fin de matinée. J’ai pris mon temps avant d’aller à la maternité, j’ai pris ma douche et je me suis préparée tranquillement. 

Quand je suis arrivée à la maternité, j’ai commencé un peu à stresser car le problème des hôpitaux, surtout en Seine-et-Marne, est qu’il n’y a pas suffisamment de chambres.

On m’a mise dans une chambre de pré-travail mais le personnel soignant m’a informée que ce n’était pas sûr que je puisse avoir une chambre rien que pour moi après mon accouchement. Du coup, j’ai à nouveau senti du stress monter mais j’ai vite oublié avec les contractions qui arrivaient. 

Au départ, j’ai eu pas mal de de contractions mais c’était gérable. Puis, au fur et à mesure, elles sont devenues longues et douloureuses. J’ai eu une sage-femme géniale sur place qui m’a beaucoup rassureé et qui m’a aidée à trouver des positions. Je n’avais pas fait de projet de naissance donc je me laissais un peu porter. Tout ce que je voulais c’est que ça se passe bien et de ne pas avoir mal car, quand c’est un premier bébé, on ne sait pas trop comment ça va se passer. 

Mon accouchement s’est déroulé après 18h de travail. J’ai eu une petite épisiotomie mais franchement très gérable niveau douleur. Donc, honnêtement, je garde un très bon souvenir de mon accouchement

 

Le séjour à la maternité et les conseils du personnel médical

J’ai pu rester en salle de naissance avec mon bébé jusqu’à ce qu’une chambre soit disponible. Ça a duré peut-être 6h, on a donc pu se reposer un petit peu.

Je suis alors montée dans ma chambre et j‘ai tout de suite pu parler avec une auxiliaire puéricultrice pour qu’elle puisse m’aider dans l’approche de l’allaitement. C’était tout nouveau et je ne savais pas du tout comment faire. Je m’étais renseignée un petit peu avant. Elle m’a alors parlé de positions « ballon de rugby », « physiologique », etc. J’étais un peu perdue mais les premières tétées se passaient plutôt bien.

Je garde un très bon souvenir de mon séjour à la maternité. Les auxiliaires étaient vraiment top. D’ailleurs, j’ai pleuré en partant de la maternité, peut-être à cause des hormones.

Marine

Retour à la maison

J’appréhendais de rentrer à la maison car, quand je discutais avec d’autres mamans, on me disait « tu vas voir, tu ne vas pas y arriver, tu vas être perdue, tu ne vas pas pouvoir faire ce que tu veux… ».

Et finalement, je me rends compte que je marche beaucoup « au feeling ». Je ne me suis pas mise la pression même si on m’avait dit que la maternité allait être compliquée. En fin de compte, tout s’est très bien passé. Je me suis laissée un peu porter.

La seule chose qui me stressait par contre, c’était l’allaitement. A mon retour à la maison, j’avais du mal à la mettre au sein. J’étais livrée un peu à moi-même et je me demandais qui pourrait vraiment m’aider au cas de problèmes.

Puis, au fil des jours, toujours en me faisant confiance et en me laissant porter, ça s’est mis en place et tout s’est finalement très bien passé.

Je ne dis pas que c’est hyper facile car le premier mois, en tant que jeune maman, on est chamboulée par les hormones, on a mal aux seins, etc. Ce n’est pas non plus tout beau, tout rose. Mais franchement c’était nettement moins pire que ce que je m’imaginais au départ.

 

La reprise du travail

J’avais aussi des appréhensions concernant la reprise du travail.

J’ai repris le travail tard car, dans le secteur bancaire, on a une convention qui nous permet de prendre 4 mois de congés en plus du congé maternité. Évidemment, on n’est pas payée de la même manière mais pour l’allaitement, c’est super. Du coup, je suis revenue après 9 mois et demi au travail. Ma fille était déjà diversifiée, c’était beaucoup plus facile.

Au niveau de la gestion de l’allaitement, ça a été. Je tirais mon lait une fois le matin et une fois l’après-midi ce qui me permettait de préparer des biberons pour le lendemain, un à midi et un au goûter. Au début, c’était compliqué car on ne savait pas trop les doses qu’il fallait lui donner puisqu’elle buvait à la demande. Mais finalement, ça a coulé tout seul, c’est-à-dire qu’au fil des jours, on prend l’habitude et bébé aussi.

Pour le prochain bébé, je sais que la reprise du travail sera plus tôt donc je le ferai sûrement différemment.

Concilier l’allaitement et la reprise du travail, c’est tout une organisation. Quand tu l’as mis en place durant les premières semaines de crèche, ça coule tout seul.

 

Et maintenant ?

J’allaite encore ma fille à un peu plus de 2 ans. C’est compliqué d’arrêter car tu es vraiment accrochée à cette connexion avec ton enfant.

Demain, si je dois allaiter mon deuxième enfant, je le ferai, c’est certain.

Je ne dis pas qu’il faut absolument allaiter et que les mamans qui donnent le biberon ce n’est pas bien. Au contraire, chacun fait comme il le souhaite et comme il le sent. Mais en ce qui me concerne, je préfère l’allaitement.

 

Un conseil pour les futures mamans allaitantes ?

Mon conseil serait vraiment de s’écouter.

Au début, c’est comme tout le monde, je me suis dit « je dois faire ça, faut faire comme ça, l’allaitement c’est toutes les 3h absolument… ». Finalement, je me suis rendue compte que ce qui marchait le mieux, c’était de le faire au feeling, en fonction de mon bébé.

Il ne faut pas écouter ce qu’on te dit à droite à gauche, il faut trier les conseils et prendre ceux qui t’intéressent.

Personnellement, j’ai fait du cododo avec mon bébé pendant 1 an. Je l’ai porté et je la porte encore. Et aujourd’hui, elle fait partie des enfants les plus autonomes de sa crèche. Il faut vraiment y aller comme on le sent.

C’est super important de s’écouter et d’écouter son enfant. C’est lui qui nous montrera et qui nous guidera.

 

Un mot sur VanillaMilk ? 

Je ne connaissais pas VanillaMilk car, les conseils, je les avais eu par le biais de mon entourage.

J’ai connu VanillaMilk sur Instagram il y a à peu près un mois. Je trouve que votre compte est super bien car on peut trouver des mamans qui sont à l’aise dans leur allaitement et se mettre en relation avec elles. Elles peuvent nous aider quand on a des questions. Ça évite de se stresser.

 

Quelque chose à ajouter ?

Aujourd’hui, je suis enceinte de mon deuxième enfant. Il faut savoir que quand on allaite et qu’on est enceinte, il y a des petites voire grosses baisses de lactation. Et ça je ne le savais pas. »

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