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Sommeil et allaitement maternel (1/2)

Sommeil et allaitement maternel sont deux thématiques que l’on retrouve très souvent dans la longue liste des idées reçues qui existent autour de l’allaitement.

Souvent tenu responsable de la fatigue de la jeune maman, des courtes nuits de bébé, de l’impossibilité pour le second parent de venir en aide à sa compagne…, l’allaitement maternel n’est pourtant que l’un des composants de la maternité.

Il fait certes partie intégrante de la nouvelle organisation et logistique que la petite famille doit désormais s’approprier mais n’est en aucun cas la cause de toutes les difficultés qui peuvent éventuellement survenir.

C’est pour en parler et tordre le cou aux principales idées reçues que nous avons interrogé Caroline Decré, infirmière puéricultrice spécialiste du sommeil de l’enfant.

Et il y a tant à dire que cette thématique « Sommeil et allaitement » fait l’objet de deux articles.

Bonjour Caroline et merci de nous accorder cette interview. Pour commencer, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

Bonjour ! Je m’appelle Caroline Decré. Je suis infirmière puéricultrice spécialiste du sommeil de l’enfant. J’ai travaillé en réanimation pédiatrique et néonatale à Nantes et j’ai ensuite travaillé en PMI. 

J’ai créé mon activité libérale il y a 6 ans dans le souhait, d’accompagner les familles sur toutes les questions touchant à la petite enfance. Au fil des consultations, la question du sommeil s’est imposée comme un sujet central. Je me suis alors spécialisée dans ce domaine.

Les formations existantes sur le sommeil étant très axées sur la physiologie du sommeil. Je trouvais qu’il manquait toute l’approche émotionnelle, pourtant centrale lorsque l’on aborde le sommeil de l’enfant. Passionnée par les neurosciences et la psychologie, j’ai créé une approche prenant en compte tout cela. Je ne travaille pas avec des méthodes ni de forcing. Mon approche est très douce et empathique, dans le respect des besoins de l’enfant et de ses parents. 

Côté perso, je suis aussi maman de 3 enfants : deux garçons de 6 ans et 4 ans et demi et d’une petite dernière qui a 1 an. Ils ont été tous les trois allaités et la dernière l’est encore. Ce qui est super aussi, c’est que dans mon CV de maman, j’ai pu vivre vraiment 3 allaitements très différents, ce qui a vraiment enrichi ma pratique.

Vous êtes infirmière puéricultrice. Pourriez-vous nous expliquer en quoi consiste votre métier ?

C’est un très beau métier mais qui n’est malheureusement pas encore assez connu ni reconnu. 

J’ai fait 4 ans et demi d’études. Les études d’infirmière durent un peu plus de 3 ans. Et la spécialisation de puéricultrice dure 1 an.

L’infirmière puéricultrice est une professionnelle de santé de référence de la petite enfance. Elle est spécialisée dans le suivi de l’enfant de la naissance à l’adolescence. Elle est formée à l’accompagnement de l’enfant dans sa globalité : santé, développement psychomoteur, alimentation, sommeil,allaitement, émotions, psychologie… 

Les parents n’ont pas forcément connaissance de notre métier. Alors qu’ils peuvent consulter une puéricultrice pour toutes les questions concernant leur enfant : lorsqu’un nouveau né pleure beaucoup, que l’allaitement est difficile, des questions sur la diversification, le sommeil, l’éducation, les émotions…

C’est un magnifique métier ! Tellement complet, passionnant. Nous sommes également formées à l’accompagnement de la parentalité, au soutien, à l’écoute empathique.  

L’infirmière puéricultrice est également formée au suivi de la santé de l’enfant et à la prise en charge d’un enfant hospitalisé.  

L’infirmière puéricultrice peut travailler en libéral, en PMI, en milieu hospitalier, en maternité, en tant que directrice de crèche ou encore en protection de l’enfance…

Comme vous nous l’avez dit précédemment, en plus de cette formation initiale, vous avez suivi des formations complémentaires pour vous spécialiser dans le sommeil de l’enfant. Pourriez-vous nous en dire plus ?

Effectivement, c’était un souhait de ma part car je pense que, comme pour toute formation, c’est aussi important de continuer de se former, de s’intéresser. En plus notre métier évolue tellement ! J’ai été diplômée en 2010 et, depuis, les recommandations ne cessent d’évoluer. 

Je me suis formée d’abord d’un point de vue plutôt “physiologie du sommeil” et médical auprès de Marie-Josèphe Challamel qui est médecin pédiatre, chercheur à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et qui a participé à la rédaction du livre « Le sommeil, le rêve et l’enfant ». Cette formation a été riche sur ce plan-là. 

J’ai également trouvé important de pouvoir répondre aux besoins des parents actuels puisqu’il y a aussi des spécificités autour de la parentalité. Aussi, je me suis formée aux neurosciences, aux émotions de l’enfant, à la parentalité car la parentalité positive me passionnent.

En 2015, vous avez suivi une formation spécifique sur l’allaitement maternel. Quels constats ou affinités professionnelles vous ont poussée vers cette spécialisation ?

Je suis issue d’une famille non allaitante donc je ne connaissais pas du tout l’allaitement. Je n’ai moi-même pas été allaitée.

J’ai d’abord découvert l’allaitement durant ma formation de puéricultrice. J’ai découvert les bénéfices de ce mode d’alimentation merveilleux.

Dans mon parcours de formation, j’ai eu la chance de rencontrer des professionnels experts (consultantes en lactation IBCLC et professionnels titulaires d’un DU en allaitement maternel). Ces professionnels étaient vraiment passionnés par l’allaitement et m’ont ainsi transmis cette même passion. J’ai fait un stage au lactarium du CHU de Nantes qui m’a énormément appris. 

Les parents m’ont également touchée dans leur histoire et leurs difficultés autour de l’allaitement. Durant mes premières années d’expérience professionnelle, j’ai observé le besoin en accompagnement autour de l’allaitement. C’est vraiment quelque chose qui m’a marquée car finalement l’allaitement maternel est naturel mais pas inné. Il y a un vrai besoin d’accompagnement aujourd’hui. Même si les mamans et les familles sont motivées à allaiter, malgré l’évolution qu’il y a eu ces dernières années, il y a encore trop peu d’informations. Ça a été aussi l’une de mes motivations pour me former.

Enfin, mon expérience de maman a aussi beaucoup compté. J’ai vu combien ça a été riche d’allaiter mes enfants, combien j’aime ça. Ça a vraiment été une aventure incroyable et ça l’est encore.

Tout cela a vraiment façonné la professionnelle que je suis aujourd’hui.

Pourquoi le sommeil est-il une problématique si fréquemment évoquée par les parents ?

Ah… Vaste question !

Je pense que c’est comme pour l’allaitement maternel finalement. Il y a un grand besoin d’informations. Aujourd’hui, du fait de la multiplication des canaux d’information, les parents se retrouvent un peu perdus avec beaucoup d’informations différentes. Les parents viennent me consulter car ils ne savent plus ce qui est bon pour leur enfant :

  • « Mon enfant ne dort pas et on m’a dit qu’il fallait le laisser pleurer »
  • Ou au contraire “On m’a dit de ne surtout pas laisser pleurer mon enfant, mais je suis épuisé(e) » 

Je reçois beaucoup de parents très stressés qui finalement n’ont pas été accompagnés pour (re)trouver de la confiance en eux et en leur enfant.

Nous sommes dans un paradoxe entre, trop d’injonctions et de conseils contradictoires, et un vrai manque de réassurance et de remise en confiance des parents.

Les parents sont en difficulté car ils  reçoivent une grosse pression de la part de la société. Ils doivent assurer au travail, en éducation, à la maison, dans le couple… Il y a beaucoup d’épuisement et de détresse parentale. Quand on a un enfant en bas âge qui se réveille la nuit, ça peut parfois être encore plus difficile à vivre car cela vient en plus de tout ce qu’il y a déjà à gérer.

Il n’y a pas de recette magique, aucune méthode. Pour moi, la clé, c’est de bien informer les parents, prendre soin d’eux et les amener à se reconnecter à leurs émotions, à ce qu’ils ressentent, à leurs intuitions, à leur bébé. En effet, quand cette démarche de confiance est amorcée, il y a des petits nœuds qui se défont, petit à petit. L’enfant le ressent et, tout naturellement, cela permet déjà d’avancer plus sereinement vers la voie du sommeil.

Il n’y a pas que ça mais cet aspect émotionnel autour du sommeil est central.

Est-ce le cas surtout en France ?

Dans les pays nordiques où la durée de congé parental est plus importante, cette question du sommeil est généralement vécue avec plus d’apaisement. Idem dans d’autres cultures. On laisse le temps aux parents de vivre cette nouvelle aventure, de prendre leurs marques. Alors qu’en France, reprendre le travail à trois mois et demi alors que l’enfant ne fait pas ses nuits (ce qui est normal) et qu’on a encore la fatigue du post-partum, c’est extrêmement exigeant.

J’ai également fait un autre constat suite à des échanges avec les médecins et pédiatres. Aujourd’hui, ils sont débordés et n’ont pas le temps de justement “prendre du temps” avec les parents. Ils sont un peu ennuyés car ils ont conscience qu’il faudrait pouvoir accorder plus d’une heure à chaque famille pour réellement prendre soin d’eux et les accompagner avec douceur et écoute. 

C’est pour cela que les puéricultrices en libéral, et autres professions de soutien de la parentalité sont si précieux aujourd’hui. 

Quels liens peut-on établir entre sommeil et allaitement maternel ?

Les deux sont très liés. J’effectue beaucoup de consultations de familles allaitantes. Mon objectif, c’est de pouvoir leur permettre de concilier sommeil et allaitement. Je refuse et refuserai toujours de sevrer un bébé allaité pour qu’il dorme si les parents souhaitent poursuivre leur allaitement. 

Généralement, je distingue deux grands types de problématiques : 

  • Le premier type de problématique, c’est le manque de “bonnes” informations sur le sommeil d’un bébé allaité. Les parents arrivent au cabinet en disant “j’ai un enfant de huit mois qui se réveille encore deux fois dans la nuit pour téter. Mon médecin ou une amie ou toute autre personne m’a dit qu’il fallait arrêter ces tétées-là car elles ne sont pas bonnes pour lui.” Dans ces cas-là, j’essaye de cerner ce qu’ils en pensent eux et non pas ce qu’on leur a dit. Ensuite, j’informe les parents sur la physiologie du sommeil et de l’allaitement. Un enfant de huit mois qui n’est pas encore complètement diversifié la journée peut tout à fait encore téter une à deux fois dans la nuit sans que ça soit un problème.
  • Le deuxième type de problématique va concerner des parents qui viennent me voir au cabinet complètement épuisés et démunis. Leur enfant ne s’endort qu’au sein et l’endormissement demande de plus en plus de temps. Il y a alors une lutte par rapport au sommeil, beaucoup de réveils dans la nuit, des mamans qui disent « je donne le sein car il n’y a que ça qui apaise mon bébé. Les mois passent et aujourd’hui, on n’arrive pas à en sortir…” Il y a alors un épuisement parental qui s’installe avec un bébé qui va se réveiller de plus en plus souvent. Dans ces cas-là, notre rôle est tout d’abord d’écarter une cause médicale (car il peut y en avoir aussi) et de vraiment rassurer les mamans. On travaille effectivement sur la réassurance de l’enfant, peut-être trouver d’autres moyens comme le bercement, la présence du papa, le rôle de la maman… toujours avec beaucoup de douceur.

Pour moi, le vrai baromètre, c’est le vécu parental. C’est très important de travailler en douceur et en équipe avec l’enfant. Il n’y a pas UNE bonne façon de faire. 

Ne s’inquiète-t-on finalement pas trop ou trop rapidement ?

Récemment, j’ai vu une maman venir au cabinet avec un courrier de 3 pages du médecin de la crèche qui disait qu’il fallait une consultation sommeil pour son enfant de 15 mois qui ne s’endormait qu’au sein et qui se réveillait encore toutes les deux heures. En creusant tout de suite avec cette maman, elle m’a dit qu’elle le vivait très bien, qu’elle était heureuse d’allaiter son bébé, qu’après une journée de travail, elle était contente de pouvoir être avec lui la nuit. Dans ces cas-là, il n’y a pas de problème. L’enfant possède de nombreuses compétences et il peut aussi faire autrement quand on l’accompagne avec douceur.

D’ailleurs, les enfants sont très forts. Ils s’adaptent très bien. On a tendance aujourd’hui à minimiser les compétences de nos enfants. D’un côté, on valorise leur autonomie mais d’un autre, on met une grosse pression sur les épaules des parents

Souvent les mamans allaitantes s’inquiètent quand elles emmènent leur enfant à la crèche ou chez l’assistante maternelle car elles ne savent pas si leur enfant va comprendre qu’il n’y aura pas de tétées à cet endroit-là. Certes, il faut un petit temps d’adaptation avec un personnel de crèche ou une assistante maternelle qui joue le jeu mais l’enfant s’adapte généralement très vite à ce changement surtout s’il sent qu’il est dans un environnement de confiance et de douceur.

Dans un premier temps, on peut lui donner un petit doudou à téter, un petit lange avec l’odeur de sa maman ou juste des bercements, des câlins, un endormissement en porte-bébé, en poussette… On rassure notre enfant en lui disant qu’on comprend qu’il y a un gros changement pour lui et on l’accompagne avec d’autres moyens d’apaisement pour l’aider en lui disant qu’il va réussir.

Il existe de nombreuses idées reçues sur l’allaitement. Et son lien avec le sommeil, que ce soit pour la mère ou pour l’enfant, n’y échappe pas. On entend par exemple souvent dire que…

 

– Un bébé ne peut pas faire ses nuits tant qu’il est allaité. Est-ce vraiment le cas ?

De toutes les idées reçues, c’est définitivement celle qui revient le plus souvent.

Selon certaines études, un enfant allaité aura tendance à faire ses nuits un peu plus tard qu’un bébé au biberon, la source d’alimentation n’étant pas du tout la même. Le biberon est un gros repas d’un coup, beaucoup plus long à digérer alors que le lait maternel étant plus digeste, les tétées sont plutôt réparties sur 24 heures. Ainsi, il est normal d’avoir des tétées encore la nuit pendant la première année. 

C’est une réalité mais il ne faut pas faire de généralités. Tous les allaitements ne se ressemblent pas et chaque bébé est différent.

Par exemple, à titre personnel, mon premier enfant a été allaité exclusivement et a fait nos nuits à un mois et demi avec un allaitement qui a duré plus d’un an. Puis, j’ai mes deux autres enfants qui ont eu besoin de plusieurs tétées durant la nuit jusqu’à neuf mois et un an. 

Cela pourra aussi dépendre de la lactation de la maman, de son état de fatigue, de sa production de lait, de sa capacité de réserve… et encore une fois du bébé lui-même. Il y a des bébés qui ont besoin de téter souvent, pour s’alimenter ou se rassurer et d’autres qui préfèrent les grosses tétées et qui peuvent patienter plus longtemps avant de demander de nouveau le sein.

– L’allaitement maternel fatigue énormément la maman. Est-ce vrai ?

Encore une fois, il n’y a pas UNE seule vérité en parentalité. Je ne pense pas que ça soit qu’une histoire d’allaitement. Cela dépend aussi beaucoup de l’environnement, du soutien offert à la maman et du contexte.

Chaque maman, chaque famille va vivre l’allaitement et le post-partum d’une façon différente. Il y a des grossesses qui sont très fatigantes, d’autres moins. Le post-partum, c’est pareil. C’est un moment particulier de la vie où il y a beaucoup de changements, beaucoup de bouleversements, c’est surtout ça qui peut être fatiguant.

C’est aussi une histoire de vécu et d’entourage. Si la maman est dopée à l’ocytocine, a la possibilité de mettre son bébé au sein, de se reposer, de pouvoir être soutenue pendant ces mois-là, c’est déjà moins fatiguant que si c’est une maman qui a plusieurs enfants, qui n’a aucun moment pour se poser, pas ou peu de soutien avec un bébé qui pleure beaucoup.

Cela dépend également beaucoup du bébé. Il y a des bébés qui ont des RGO, qui vont beaucoup pleurer, qui ont eu une naissance parfois compliquée, qui vont avoir beaucoup besoin d’être au sein pour se rassurer… 

Le corps de chaque femme réagit différemment. Dans le cadre d’un allaitement, il crée une source d’alimentation pour l’enfant, ce qui est magique, mais cet allaitement puise aussi dans les réserves d’énergie de la maman. Cela suppose ainsi pour celle-ci de bien se nourrir et de prendre soin de soi. Il est utile d’y veiller mais malheureusement, il n’est pas toujours facile de trouver du temps pour ça dans une vie de toute jeune maman.

– Pour maintenir une lactation, il est important que le bébé tète la nuit. Est-ce vrai ?

Les premiers mois correspondent à la période du calibrage de l’allaitement et au temps de l’adaptation du corps de la maman à la demande de son bébé. Il est ainsi normal que, les trois ou quatre premiers mois, il y ait des tétées nocturnes. 

Au fur et à mesure que la lactation se met en place, l’enfant a tendance à prendre des tétées de plus en plus efficaces et à espacer ses repas. Il a plus de réserves de graisse. Les premiers mois, c’est bien qu’il y ait des tétées fréquentes et régulières en fonction des besoins du bébé et de la lactation de la maman. C’est vraiment propre à chaque cas. 

Il y a des bébés qui peuvent téter plusieurs fois dans la journée et se passer des tétées la nuit. Mais la plupart du temps, les bébés vont avoir besoin d’une à deux tétées dans la nuit jusqu’à diversification complète.

Le mode de garde est aussi à prendre en compte. Il y a des bébés allaités qui ne tètent pas du tout pendant la journée et qui aimeront du coup profiter des tétées quand ils sont avec leur maman. 

De toute façon, la nature est bien faite. Souvent le bébé va téter pour stimuler la lactation quand il sent qu’il y a une petite baisse. Il faut lui faire confiance.

L’interviewée

Caroline Decré
Infirmière puéricultrice et spécialiste du sommeil de l’enfant

Caroline Decré infirmière puericultrice et spécialiste du sommeil de l'enfant
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