Podcast « Mon allaitement, tout simplement »
Episode n°2
Laura, "Je ne souhaitais pas allaiter..."
Synopsis :
Avant d’être enceinte, Laura ne souhaitait pas particulièrement allaiter.
Pourtant, à la naissance de Sofia, le premier réflexe de Laura sera de mettre sa fille au sein. Pendant 4 jours, les premiers échanges se font au rythme des soins et des tétées, en toute sérénité. Mais à la veille de rentrer chez elle, Laura se demande si elle pourra poursuivre un allaitement sans devoir sacrifier son quotidien.
Déroulé de l'épisode :
00:00 - Introduction
02:10 – Sa vision de l’allaitement
Mots-clés : tétée d’accueil
04:16 – Déroulement de la grossesse et préparation du séjour à la maternité
Mots-clés : grossesse alitée, temps pour soi, valise de maternité, biberons, bracelet d’allaitement
05:33 – Césarienne qui se passe très bien et première tétée très naturelle
Mots clés : césarienne naturelle, attente, séparation, peau à peau, protection, attachement
08:39 – 4 jours d’allaitement
Mots clés : douleurs liées à la césarienne
09:49 – Continuer l’allaitement ou pas ?
Mots clés : retour de la maternité, influence des proches, vie de femme
11:52 – Les discussions avec les sages-femmes de l’hôpital
Mots clés : manque d’écoute, discours contradictoires, soutien du conjoint, bienveillance, choix personnel, montée de lait
13:21 – Passage au biberon assumé et qui se passe très bien
15:10 – Le bilan de Laura sur l’allaitement
Mots clés : prise de recul, choix assumés, confiance
16:24 – Allaiter pour une future grossesse ?
Mots clés : s’écouter, entourage, avis du mari
18:50 – Les conseils de Laura pour les futures mamans
Retranscription de l'épisode :
L'HISTOIRE DE LAURA
Je m'appelle Laura, j'ai 35 ans, je vis dans le sud de la France. Je suis mariée depuis sept ans et j’ai une petite fille, Sofia, qui a aujourd'hui deux ans et demi.
Avant d'être enceinte de ma fille, ma vision sur l'allaitement était plutôt négative, puisque ce sont des images qui, moi, ne m'attiraient pas, ne me plaisaient pas plus que ça. Voir une femme qui a allaité son enfant, ce n'est pas que ça me gênait, mais en tout cas, ça ne m'attirait pas du tout.
Dans ma famille, c'est un peu pareil. Il me semble que ma mère ne m’a pas allaitée. Concernant mes deux sœurs qui ont eu des enfants un peu avant moi : l'une n'a pas du tout allaité et l'autre a commencé puis s'est arrêtée parce que c'était épuisant, donc voilà ce n’était pas quelque chose qui m’attirait.
« Je me suis dit au fur à mesure de ma grossesse "pourquoi ne pas essayer ? " »
Une fois que je suis enceinte, au début, ce n'est pas quelque chose auquel je pense, ce ne sont pas les premières questions qui arrivent. Et puis au fur et à mesure j'ai des amis, des personnes de mon entourage qui commencent à m'en parler, à me demander ce que j'ai envie de faire. Moi, je ne savais pas du tout. Et j'ai une amie qui elle a allaité, ça s'est très bien passé pour elle. Donc elle a voulu me donner des conseils, elle m'a donné beaucoup d'informations, des livres sur comment allaiter ?, quelles sont les bonnes positions ?, que fait-il faire quand l’enfant arrive ?... Et même si je regardais ça un peu de loin, j'ai pris les informations et je me suis dit au fur à mesure de ma grossesse “pourquoi pas ?”, restant ouverte “pourquoi ne pas essayer ? ça peut bien se passer” et j'avais envie d'essayer.
A la fin j'ai eu envie d'allaiter ma fille, en tout cas à sa venue au monde, j'avais vraiment envie de lui donner la tétée de bienvenue et d'allaiter les premiers jours.
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Pendant mes cours de préparation à l’accouchement, on parlait beaucoup de l'accouchement en tant que tel, mais pas du tout de l'allaitement. Je n’ai eu aucun professionnel de santé qui m'en a parlé. Les informations je les ai vraiment eues de mon entourage et ensuite par moi-même, au fur à mesure des recherches que j'ai faites sur internet. Mais ce n’est pas quelque chose qui a été abordé pendant mes préparations à l’accouchement.
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Ma grossesse a été au départ un peu compliquée puisque j'ai dû rester au repos le premier trimestre. Il y a eu des décollements au tout début, donc j'ai été très vite arrêtée. Et puis au bout de trois mois, ça s'est très bien passé, je ne travaillais pas du coup et j'ai adoré être enceinte. J'avais du temps pour moi, pour m'occuper de moi, pour m'occuper aussi de ma fille qui était déjà là, pour me renseigner…. Donc une fois les trois premiers mois stressants passés, le reste a été un pur bonheur.
« Je me dis que je reste complètement ouverte au biberon ou à l’allaitement et je prépare donc les deux. »
Quand je prépare ma valise pour aller à la maternité, c'est vrai que je ne sais pas encore si je vais allaiter ou pas. Je me dis que je reste complètement ouverte au biberon ou à l’allaitement et je prépare donc les deux. J'avais acheté des biberons pour chez moi, mais j'avais aussi acheté un bracelet d'allaitement - j'avais bien aimé ce système pour se rappeler à quelle heure on avait donné la tétée à l'enfant - j'avais aussi acheté un soutien-gorge d'allaitement, des t-shirts d'allaitement… donc j'étais préparée au deux !
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L'accouchement s'est déroulé par césarienne, prévue du jour au lendemain puisque à une semaine du terme, ma fille s'est repositionnée en siège. Donc une césarienne a été programmée pour le lendemain. La césarienne s'est très bien passée, c'était une césarienne naturelle, ce que j'ai adoré. C'est-à-dire qu'on a baissé le champ stérile et que j'ai pu pousser. Donc, j'ai poussé et j'ai vu ma fille sortir de mon ventre. Ça a été à un super moment !
Ensuite je l'ai vu dix secondes et ils l’ont ensuite sortie de la salle d'opération. Je savais que je ne pouvais pas l’avoir avec moi dans la salle de réveil. Et c'est vrai que c’est quelque chose qui m’embêtait parce que j'avais vu justement dans l'allaitement que c'était mieux de faire directement du peau à peau avec son enfant, la montée de lait se passait mieux. Je me disais que c'était dommage de ne pas avoir eu ma fille tout de suite avec moi en salle de réveil, mais j'avais été prévenue avant que je ne l'aurai pas.
Par contre ce que je ne savais pas c'est que ça a été très long avant que je vois ma fille puisque j'ai accouché à 10h du matin et je l'ai revue en chambre à 16h. Donc je suis restée six heures en salle de réveil, simplement parce qu'ils m'avaient un peu oubliée et qu’il n’y avait pas assez de brancardiers pour me déplacer.
« Je n'arrive pas à expliquer mon comportement, mais j'ai été hyper confiante, très sûre de moi. »
Alors pour moi ça n’a pas été difficile parce que j'étais un peu groggy après la césarienne. Ça a été un petit peu long mais ça allait. Ensuite, quand on m'a amenée dans la chambre où j'ai vu ma fille après donc six heures de séparation, ce qui a été très étonnant (et je n'arrive pas à expliquer mon comportement) c'est que j'ai été hyper confiante, très sûre de moi. Et je crois que je suis vraiment arrivée dans la pièce en même temps qu'on me l'amenait, j'enlevais déjà mon t-shirt enfin la blouse que j'avais pour la mettre au sein. C'est un réflexe que j'ai eu. Je ne me suis pas demandée si elle avait faim, comment j'allais faire, dans quelle position, si j'avais pas fait le peau à peau, si j'avais eu la montée de lait. Je ne me suis pas posée la question, je l'ai prise et je l'ai mise au sein et ça s'est très bien passé.
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Le sentiment qu’on a quand on est toute nouvelle maman effectivement et qu'on a son bébé, c'est ce sentiment de la protéger, d'être là pour la nourrir, d'être là pour elle, d'avoir la force de prendre soin d’elle. En fait, comme on a peur pour quelqu'un d'autre, on a plus peur pour soi donc on a peur de rien et on prend son bébé et on sait qu’elle a besoin de nous parce qu'elle était dans notre ventre et qu'elle vient d'en sortir. Enfin, j'avais ce sentiment qu'elle avait besoin de moi, c'est un vrai sentiment de protection et oui d'attachement, d'être là pour son bébé.
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Les premiers jours d'allaitement se sont très bien passés, pour moi ça a été très fluide, j'ai l'impression. Pourtant quand on a une césarienne, la cicatrice fait quand même très mal et quand on sent son bébé à côté qui a faim et qu'il faut se redresser, la prendre au sein, c'est extrêmement douloureux. Mais à aucun moment ça m'a semblé difficile ou impossible, ou quoique ce soit. En fait, tant que l'on ne l'a pas vécu, ça ne sert à rien de l'expliquer parce que c'est un sentiment que l'on n'a pas avant, c'est très naturel. C’est-à-dire que moi je sentais qu'elle avait faim, je me levais, je la mettais au sein, elle prenait le sein, je la reposais. Il n’y a pas eu de problème, naturellement j’essayais de la retourner, de bien la positionner. C’est vrai qu’on se dit qu’ils ont un estomac comme une noisette donc ils ne vont pas beaucoup manger. Mais comme je savais qu’elle faisait pipi, je me disais que si du liquide sortait alors du liquide rentrait, et donc je me disais que ça fonctionnait.
« Ces premiers jours avec ma fille ont été magiques. Je n’en garde que de beaux souvenirs. »
Cette relation, en tout cas ces premiers jours avec ma fille ont été vraiment magiques, je n’en garde que de beaux souvenirs. Le premier petit grain de sable, la première difficulté s'est déroulée en fin du séjour à la maternité, donc au bout de quatre ou cinq jours, où là je me dis “bon je vais rentrer à la maison”. J'étais à Paris quand j'ai accouché de ma fille, donc mon père et mes sœur n'avaient pas encore vu ma fille et arrivaient à Paris pour la voir. Donc je savais qu'ils allaient venir et j'ai commencé à me dire “ mince, comment je vais faire pour l'allaiter à la maison ? Comment ça va se passer quand mes amis vont venir me voir et que je vais devoir allaiter ?” car je comprenais bien que parfois ça prenait du temps pour qu'elle se mette au sein et qu'elle mange. Parfois pour qu'elle mange dix minutes, il fallait que je la garde presque une heure au sein. Ça ne me gênait pas du tout à la maternité parce que je n'avais que ça à faire, mais là je me disais “comment je vais faire ça à la maison quand je vais recevoir des amis ?”.
Moi je suis quelqu'un qui aime aussi sortir, me balader, j'aime faire les magasins, j'aime prendre soin de moi, j'avais envie d'aller chez le coiffeur…
Mon père allait venir et je sais aussi que lui, à ce moment-là, ne comprenait pas que les femmes allaitent encore alors que le lait en poudre, c'est beaucoup plus facile et qu'elles sont beaucoup plus libres maintenant. Pourquoi est-ce qu'elles s’embêtent encore avec ça ?
« D'un coup, l'allaitement devenait plus contraignant et me causait plus de stress qu'autre chose. »
Donc je me disais “mince, comment je vais réussir à gérer les deux ?” et en fait, je n'avais pas envie de stresser à cause de ça. Ça avait été très simple pour moi à la maternité et j'avais envie que ça le reste, ce rapport avec ma fille, m'occuper d'elle. Là, d'un coup, l'allaitement devenait plus contraignant et me causait plus de stress qu'autre chose ; je crois que la première fois que j'ai pleuré. C’est à ce moment-là que je me suis demandée si j'allais continuer l'allaitement ou pas.
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La veille de mon retour à la maison, j'en parle à une sage-femme. J'appelle la sage-femme qui est de garde et je lui dis que je me demande si je veux continuer à allaiter ou si peut-être que je préférais arrêter parce que pour moi c'est trop de contraintes. Et la première que j'ai vu n'a pas du tout été à l'écoute. Elle a dit qu'il fallait que je continue d'allaiter, que c'était bon pour ma fille, que c'est ce qu'il fallait faire, qu'il fallait que je continue, que ça se passait bien, qu'il ne fallait pas que j'arrête. Quand elle est partie, bien sûr je fonds en larmes parce que je me rends compte que je ne fais pas ce qu'il faut pour ma fille, qu'après tout l'allaitement se passait bien, peut-être que si j'allais passer à un lait en poudre elle allait avoir mal au ventre, que la digestion allait être plus difficile... donc ça allait être de ma faute. Pour mon confort personnel, j'allais faire du mal à ma fille... Voilà, on se dit tout ça, je pleure encore et mon mari me dit “arrête, ne t'inquiète pas, ça va bien se passer. Si tu veux arrêter, tu arrêtes et ça se passera bien pour elle. Il n'y a aucune raison”.
« Si je voulais arrêter d'allaiter, j'avais complètement cette possibilité là. Et j'avais raison de le faire si c'était ma décision. »
Donc là, plus de quatre/cinq heures après, je rappelle une autre sage-femme et elle avait changé. J’ai une sage-femme qui arrive et qui est beaucoup plus à l'écoute, qui entend mes hésitations et qui me dit qu'il n'y aura rien de mauvais pour ma fille, je m'en rappelle. Il n'y a aucune raison que la digestion se passe mal et qu'elle ait mal au ventre avec les laits en poudre, que c'était vraiment mon choix et que si je voulais arrêter d'allaiter, j'avais complètement cette possibilité là et que j'avais raison de le faire si c'était ma décision et que je voulais continuer comme ça. Donc elle me donne le cachet pour arrêter la montée de lait. Et je rentre à la maison, je crois que j'ai donné quand même les premiers biberons à la maternité, et en fait aussi naturellement que je l'ai allaité, je lui ai donné le biberon et ça s'est très bien passé.
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C'est vrai que quand j’allaitais, j'avais vraiment ce plaisir à donner à donner à manger à ma fille, à l'avoir contre moi et je me suis rendue compte qu'en lui donnant le biberon j'avais ce même plaisir, ce même bonheur parce que j'avais quand même ma fille tout contre moi, dans mes bras. Je lui donnais son biberon et elle avait ce même regard plongé dans le mien pendant que je la nourrissais, et j'avais en fait ce même plaisir à nourrir ma fille et ce même sentiment de protection que j'avais pendant l'allaitement.
« On en parle toujours avec le sourire mais pour moi, c'est un sentiment de sérénité, un sentiment de paix. »
Quand je repense à cette période avec ma fille, bébé, que j'ai nourrie au sein ou au biberon...., on en parle toujours avec le sourire mais pour moi, c'est un sentiment de sérénité, un sentiment de paix.
Le regard de son enfant, je crois que le regard de ma fille bébé, quand je la nourris peu importe la façon, il est indescriptible et il apporte une paix en soi incroyable. Et quand on la nourrit, on a aussi ce sentiment de plénitude, presque, qu’elle est apaisée, qu'elle est bien, qu'elle est dans nos bras et que nous aussi du coup. Donc voilà, d'une façon ou d'une autre, c'est vraiment des moments de paix et de vrai bonheur.
« J'ai vraiment assumé tous mes choix et je me suis fait confiance. »
La raison pour laquelle je pense avoir bien vécu l'allaitement comme le passage au biberon, c'est que j'ai vraiment assumé tous mes choix et je me suis fait confiance. Pour moi, ce qui est hyper important, c'est la confiance que l'on a en soi. Et d'ailleurs de tous les conseils qu'on m'avait donnés pour l'allaitement, le seul qui m'ait servi au moment où j'ai allaité ma fille et tout au long du début de ma vie de nouvelle maman, c'est d'avoir confiance en soi. Donc, j'ai eu confiance quand je l'ai allaitée, en moi et en ma capacité à l'allaiter. Ensuite, j'ai eu aussi confiance en ma décision de lui donner le biberon. Enfin, je suis persuadée que l'enfant ressent absolument tout à partir du moment où il vient au monde, on dit que c'est une éponge et c'est vrai. Et s'il nous sent sereines dans nos décisions et dans ce qu'on fait, lui aussi le sera. C’est important de se sentir bien, surtout dans cette période là qui est quand même un chamboule-tout. Mais vraiment, avoir confiance en soi, c'est le meilleur conseil qu'on m'ait donné.
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S’il y a un jour un petit frère ou une petite sœur pour Sofia, je sais que, même si j'étais sereine pendant mon accouchement, je pense que je l’aborderai de manière encore plus sereine et encore plus confiante. Quand on est déjà maman, on a aussi un peu plus confiance en soi. Je ne sais pas si j'allaiterai plus longtemps, je pense que j’allaiterai en tout cas sur les premiers jours parce que je l'avais bien vécu et que je pense que c'est important sur les premiers jours de pouvoir allaiter, mais j'irai vraiment sans aucune pression, vraiment aucune. Je sais que j'ai un peu plus confiance en moi qu'avant, donc peut-être que j’allaiterai un peu plus longtemps. Mais si sur le moment venu, je ressens le même stress, les mêmes questions, les mêmes contraintes que j'avais en tête pour l'arrivée de Sofia, je passerais au biberon sans souci.
« Toutes ces personnes ont une chose en commun : avoir accepté mes choix. »
Les personnes qui ont été importantes pour moi pendant tous ces moments ont quelque chose en commun. J'ai une amie qui m'a beaucoup parlé d'allaitement parce que pour elle c'est très important. Elle a allaité ses 2 enfants longtemps et elle a adoré ça, elle m'a donné beaucoup de conseils dans ce sens là. Après, il y a eu mon mari qui lui est resté neutre, il ne s'est pas mouillé mais c'est quelque chose peut-être qui le dépassait. Il est resté à mon écoute et que je choisisse d'allaiter ou pas, il était avec moi. Il y a eu une de mes sœurs qui n'a pas du tout allaité, elle n’a même pas voulu faire la tétée de bienvenue, c'était quelque chose qui ne lui plaisait pas du tout. Mon autre sœur a essayé, ça n’a pas marché. En fait, toutes ces personnes là ont une chose en commun : avoir accepté mes choix.
À aucun moment elles n'ont une attitude de jugement. Elles m'ont donné leur avis en amont et puis, une fois que j'ai été “sur le terrain”, elles ont respecté mes choix. Donc ça c’était super.
« On avait beau m'en parler de mille façons différentes, je l'ai quand même vécu de la mille et unième façon. »
Si je devais donner des conseils à une future maman sur l'allaitement et sur l'arrivée de son bébé, c'est que malheureusement, cela ne sert à rien de vous poser mille questions : vous ne saurez pas avant le moment venu. Parce que les sentiments que l'on peut avoir lorsque l'on accouche, moi je ne pouvais pas m'imaginer ce que c'était. On avait beau m'en parler de mille façons différentes, je l'ai quand même vécu de la mille et unième façon, parce que l'on ne peut pas du tout imaginer ce qu'on peut ressentir quand on voit son bébé pour la première fois.
« C'est vous qui êtes la maman, c'est vous qui saurez, vous ferez les bons choix, c'est une certitude. »
Par contre, je dirais tout de même de se renseigner un maximum, d'avoir le plus d'informations possible. Après, on fait ce que l'on veut mais d'être informée, c'est bien. Ensuite, encore une fois, c'est de se faire confiance, de s'écouter, de le faire sur le moment venu, parce que, même son accouchement, c'est une aventure et personne avant ne sait ce qui va se passer. Moi, c'est d'ailleurs ce que j'adore et j'attendais de voir quelle allait être mon aventure. Ça aussi, on peut pas l'anticiper, on ne peut pas savoir comment ça va se passer. Et se dire qu’on n'est pas la maman de son bébé pour rien, c'est vous qui êtes la maman, c'est vous qui saurez, vous ferez les bons choix, c'est une certitude. Vous ne saurez pas encore lesquels avant le moment venu, mais vous ferez les bons choix.
CONCLUSION
Instinct maternel, petite bulle de bonheur, choix assumés : aujourd’hui, Laura nous a livré en toute transparence son vécu et son rapport à l’allaitement.
Dans le prochain épisode, c’est Aurélie, qui nous racontera sa détermination à allaiter ses deux bébés.
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« Mon allaitement tout simplement » est une série de podcasts de VanillaMilk produite par Fleur Chrétien.
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