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« J’ai été mal accompagnée tout au long de mon allaitement maternel. »

Léa avait 27 ans quand elle a donné naissance à son petit garçon.

Aujourd’hui, elle partage avec nous la façon dont elle s’était préparée à l’allaitement et, notamment, comment elle a vécu les trois premiers mois.

S’informer avant l’accouchement, c’est important !

« Jeune maman de 27 ans d’un petit garçon de trois mois, je ne me suis jamais posée la question de l’allaitement. Pour moi, c’était un oui naturel, spontané, presque naïf. J’étais loin de me douter qu’on me poserait aussi souvent des questions à ce sujet : « Tu penses l’allaiter ? », « Combien de temps ? »…

Je ne pensais pas non plus que c’était encore un sujet parfois tabou, et porteur de tant de débats. En fait, j’étais loin de savoir ce que c’était d’allaiter, tout simplement. Parce qu’au final à part me montrer les positions idéales de mise au sein, on ne m’a jamais informée plus que ça sur tout ce qui se cache derrière.

Ma grossesse, je l’ai vécue avec sérénité. Cet enfant non programmé était un petit bonheur à venir dans notre couple. J’ai pris plaisir à me renseigner sur pas mal de choses. Pourtant, avec le recul ,je réalise que j’étais mal accompagnée sur les questions autour de l’allaitement.

Tout ce qu’on me disait c’est « Surtout, accroche toi ! Les premiers jours sont souvent difficiles, mais après c’est magique ! ». J’étais donc prête à « m’accrocher » tout en étant prête à l’éventualité de ne pas pouvoir le faire.

En somme, je voulais allaiter mais ne pensais pas mal le vivre si jamais je n’étais pas en mesure de le faire.

 

Un accouchement naturel un peu compliqué…

J’avais choisi un accouchement physiologique mais tout ne fut pas aussi simple.

La position de mon petit bébé n’était pas optimale. Son dos poussait contre le mien entraînant des douleurs dans mes reins assez insoutenables. Ne me laissant aucun répit entre les contractions, j’ai fini par accepter une péridurale. Si cette dernière a soulagé la douleur, elle a aussi accéléré les choses.

Nous sommes passés à un cheveu de la césarienne et ils ont finalement dû utiliser les forceps. Tout cela en l’espace de 10 minutes.

Je me suis retrouvée désorientée, tremblante à cause de la double dose de péridurale injectée coup sur coup, avec mon petit bout d’homme contre moi. Deux heures après, le papa a dû partir car il ne pouvait pas rester toute la nuit avec nous. Je le savais à l’avance, mais sur le moment je l’ai très mal vécu. J’avais vraiment besoin de lui auprès de moi.

Surtout que notre petit bébé avait visiblement du mal à téter. La raison invoquée ? Ma poitrine était trop gorgée pour sa minuscule petite bouche. 

 

Se faire accompagner par de bons professionnels et s’armer de patience

Les débuts ont été compliqués. Comme il ne tétait presque pas, la montée de lait a mis du temps à arriver. Et quand elle a finalement pointé le bout de son nez, je me suis retrouvée avec deux blocs de béton douloureux, encore une fois bien trop gros et tendus pour la bouche de mon nourrisson.

Congestionnée de partout, je passais mon temps à exprimer manuellement mon lait sous la douche. En parallèle, on me disait « ça finira par se dégonfler ». Certes, ça a fini par arriver plus d’une semaine après la naissance, mais sur le coup je rageais un peu que ce soit la seule chose qu’on trouve à me dire.

Peu à peu, nous avons trouvé notre rythme et notre manière de faire avec mon petit garçon. Je pensais enfin avoir vécu le plus dur quand j’ai commencé à ressentir des douleurs dans les seins, des lancements et des brûlures.

Je ne le savais pas encore mais j’allais découvrir ce qu’était une mastite.

Au début, je ne savais pas ce que c’était. Je n’en n’avais jamais entendu parler. Et quand je suis allée voir un médecin car je ne me sentais pas bien (tremblements et état grippal sans fièvre), ce dernier m’a juste conseillée de me reposer sans évoquer une seule seconde les congestions de lait. Bref, je n’étais pas plus avancée.

C’est quand, le soir-même de la consultation, j’ai remarqué une baisse drastique de ma lactation que j’ai paniqué.

Pleurs au beau milieu de la nuit, doutes et angoisses. Mon bébé avait tout juste un mois, je ne voulais pas arrêter de l’allaiter. Pas maintenant, alors que je commençais à en découvrir toutes les joies. Heureusement internet est là et je suis rapidement tombée sur un article de la Leche League qui a sauvé ma nuit.

Par la suite, malgré mes précautions, je subissais une mastite par mois en moyenne. C’était douloureux, fatiguant sur le moment, mais pour tous les autres jours, j’avais décidé de continuer tant que notre rythme de vie le permettait. 

 

Et si c’était à refaire ?

Avec le recul, j’aurais aimé qu’on me parle mieux des risques possibles, des douleurs, des montées de lait, du quotidien et des douleurs causées par d’autres raisons que le mauvais positionnement du bébé. Peut-être suivre un atelier

En me renseignant, j’ai aussi découvert ce qu’on appelle le muguet aussi. Je regrette de ne pas avoir été informée plus tôt sur ce genre d’infection. Cela aurait permis d’essayer rapidement une solution de soulagement et calmer les angoisses de l’inconnu. »

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