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« Avant d’être enceinte, je n’avais vraiment pas envie d’allaiter. »

Toute jeune maman, Camille n’avait absolument pas envie d’allaiter avant d’être enceinte.

Pourtant, elle allaite aujourd’hui sa petite fille de deux mois. Elle nous raconte comment cette envie est finalement apparue et évoque notamment ses petits soucis de « surlactation ».

« Bonjour, je m’appelle Camille. Je vis en Ile-de-France et je travaille dans la communication. Je tiens également un blog sur lequel je parle de divers sujets et plus récemment de ceux en lien avec la maternité.

En effet, je suis l’heureuse maman d’une petite fille depuis bientôt deux mois !

La grossesse de Camille

Le premier trimestre de ma grossesse a été le plus catastrophique des trois. J’ai eu beaucoup de nausées et pas seulement le matin. J’avais beaucoup de mal à m’alimenter. J’ai perdu 4 kilos en seulement 10 jours. C’était très compliqué, comme une sorte de grippe continuelle avec des courbatures dans le dos, de la fatigue, des sensations de froid puis de chaud…

Heureusement, le deuxième trimestre s’est plutôt bien passé outre quelques petits problèmes mais rien de bien méchant.

Et enfin, le troisième trimestre était lui « nickel ! ». Je m’attendais à pire car on entend souvent que le dernier trimestre est le plus difficile. Mais moi, je l’ai vécu facilement, peut-être parce que, de toute façon, il ne pouvait pas être pire que le premier.

Avant de tomber enceinte et cela faisait même quelques années, je n’avais vraiment aucune envie d’allaiter.

Pour moi, le sein était lié au corps de la femme et à la sexualité. Je n’arrivais pas à me dire que quelqu’un allait être sur mon sein toute la journée pour s’alimenter. Clairement, ça me répugnait ! Et puis, avec l’âge et peut-être les hormones de la grossesse, j’ai petit à petit changé d’avis.  Durant le premier trimestre, je suis allée à mon premier rendez-vous à la maternité. Ils m’ont alors demandée si je voulais allaiter et j’ai spontanément répondu « Oui, je pense ! ». Je n’étais pas sûre à 100% mais en tout cas, j’en avais envie. Bizarrement, je n’avais plus cette image négative de l’allaitement que j’avais avant de tomber enceinte.

Au fil de la grossesse, mon envie s’est faite de plus en plus forte. Je me suis alors dit « C’est sûr, je vais allaiter ».

Je l’ai donc ajouté à mon projet de naissance et j’en ai parlé avec les sages-femmes de la maternité. Durant ma grossesse, j’ai assisté à un cours de préparation à l’accouchement qui était en lien avec l’allaitement. Il n’a duré qu’une demi-heure et on n’est pas vraiment rentrés dans les détails. En gros, on nous a juste dit « Si votre bébé a faim, elle va crier et vous la mettrez alors en madone ». Je n’étais donc pas du tout préparée.  Quand je vois ce que je vis aujourd’hui, je me rends bien compte que je n’avais vraiment reçu aucune « clé ». Aujourd’hui, je réalise que ce qu’on nous explique sur le plan médical de l’allaitement et ce qui se passe en réalité, c’est un peu le jour et la nuit. 

Le jour de l’accouchement

L’accouchement a été très pénible pour moi. J’en ai même un très mauvais souvenir. Selon moi, il a été trop médicalisé, je ne l’imaginais pas du tout de cette façon. Il a été trop long. Avec le recul, j’aurais aimé que ce soit plus naturel, plus humain et plus bienveillant.  Mon bébé ne s’engageait pas et le cordon ombilical était enroulé autour de son cou. Dès que je poussais, ma fille remontait. Les contractions n’y faisaient rien. Ça a duré des heures et des heures… Le jour du terme, j’ai été déclenchée à 9 heures du matin et ma fille est née vers minuit. C’était plutôt une grosse journée !

Je suis tombée sur une équipe certes très professionnelle et compétente mais qui, à aucun moment, ne m’a rassurée ni mise en confiance.

J’avais l’impression que ce jour-là, même-eux ne savaient pas trop quoi faire. Ils étaient un peu envahis par le doute, qui plus est en sous-effectif et ne me rassuraient donc pas du tout. Je ne me suis pas sentie entourée du tout.  Heureusement qu’il y avait mon mari sinon ça aurait été une catastrophe !

La tétée de bienvenue

Lorsque ma fille est sortie, l’équipe l’a posée sur moi mais pas en peau-à-peau car j’avais encore la blouse. Ils me l’ont laissée un peu pour me la reprendre ensuite en me disant « On va lui faire quelques soins et on la mettra ensuite au sein. Il va falloir attendre 10 minutes ».

Je n’ai pas trop compris mais, bien-sûr, comme la plupart des mamans qui accouchent pour la première fois, je n’ai pas osé contester.

Au bout de 10 minutes, ils me l’ont donc ramenée et mise au sein en position de la madone. Puis, au bout de 5 minutes, ils sont revenus pour me demander de changer de sein. A ce moment-là, je ne connaissais pas encore l’approche « Biological Nurturing » de Suzanne Colson (qui a vraiment été une révélation pour moi). Mais, je me rendais tout de même bien compte que la façon de téter de ma fille était un peu archaïque et vraiment pas intuitive.

La « nuit de la java »

Lors de la deuxième nuit à la maternité, de minuit à 4 heures du matin, elle n’a pas arrêté de vouloir être à mon sein. Dès que je la mettais dans son berceau, elle hurlait. Dès qu’elle n’était plus au sein, elle hurlait. On m’a expliqué plus tard qu’il s’agissait de la fameuse « nuit de la java » pendant laquelle se mettait en place la montée de lait. Mais, à ce moment-là, je n’en avais jamais entendu parler. Ma fille hurlait, hurlait… En revanche, pas convaincue des conseils que je recevais, je n’ai pas appuyé sur le bouton pour appeler les puéricultrices. Je ne voulais pas qu’elles entrent dans mon univers. Mais, l’une d’elle est passée dans le couloir et a entendu ma fille hurler. Elle est alors entrée dans ma chambre. Je lui ai expliqué la situation.

Sans me demander mon avis, elle a pris mon bébé, l’a emmailloté, lui a mis une tétine dans la bouche et l’a remis dans son berceau.

Mon mari n’étant pas là, je l’ai appelé et je lui ai dit « Si tu ne viens pas tout de suite, je prends mes affaires et je rentre. Ils ont momifié ma fille et lui ont mis une tétine ! ». J’étais assez remontée.

Le retour à la maison

J’ai accouché le samedi soir et je suis enfin rentrée à la maison le mardi midi.  J’étais contente de partir de la maternité et de ne plus avoir à subir tous ces vas-et-viens des équipes médicales. Je voulais retrouver mes repères et être au calme avec ma fille.

En revanche, j’avais un peu peur car je me suis dit « Je vais me retrouver seule avec mon bébé. S’il y a quelque chose qui ne va pas, comment vais-je le savoir ? ».

Au bout de 15 jours, je me suis rendue compte qu’elle toussait et quand elle se retirait du sein, j’avais plusieurs jets. J’ai donc lu plein de choses (souvent différentes) sur la lactation, sur les jets, sur le REF (Réflexe d’Ejection Fort). Mais, à un moment donné, pour y voir plus clair, je me suis dit qu’il fallait que je prenne rendez-vous avec une consultante en lactation. J’avais trop d’informations, je n’y comprenais rien. 

Sur internet, on trouve tout et son contraire.

J’avais besoin de me référer à une professionnelle qui me donne les bonnes informations et les bonnes pratiques.

Le recours à une consultante en lactation IBCLC

La consultante en lactation m’a rapidement parlé du principe d’« allaitement à la demande ». En effet, ma pédiatre m’avait dit que les tétées devaient durer au moins 15 à 20 minutes et être proposées toutes les 3 heures. La consultante m’a alors rassurée sur le fait que si mes tétées duraient 5 à 6 minutes, c’était normal puisque j’avais beaucoup de lait.

Elle m’a aussi dit que c’était au bébé de me dire quand il avait faim et pas le contraire.

Même à la PMI, on m’avait donné de mauvais conseils. On m’avait par exemple dit « S’il tète trop souvent la nuit, ce n’est pas bien, ce n’est pas normal ». La professionnelle m’a alors rassurée et expliqué que tout était normal, qu’il ne fallait pas forcément se fier aux conseils des personnes non formées en allaitement maternel même si elles voulaient bien faire. Elle m’a aussi informée sur la bonne utilisation des tire-laits lorsqu’on a une « surlactation ».  Elle m’a conseillé de faire attention à ne pas forcer le lait à sortir au risque de stimuler encore plus la lactation. Je devais plutôt favoriser les coquillages ou recueil-lait pour justement recueillir le lait, mais sans exercer aucune pression. Enfin, la consultante en lactation m’a proposé d’introduire de temps un temps un biberon de lait maternel pour l’habituer. En effet, elle m’a informée sur la possibilité qu’après quelques mois, mon bébé puisse peut-être refuser le biberon. Quand j’y repense, lors de la mise au sein, l’allaitement a été pour moi comme une sorte de vocation. C’était finalement la normalité. Je me demande comment j’ai pu douter. Je trouve qu’il y a une connexion vraiment incroyable. C’est tout simplement génial et finalement, plutôt instinctif.

On essaye de nous imposer des règles, des positions, des timings… Alors que nous allaitons un bébé, pas un robot !

Autant le faire comme on le ressent et comme il le ressent lui. Finalement, aujourd’hui, le seul bémol de mon allaitement, c’est de ne pas pouvoir porter ce que je veux. A cause de ma forte lactation, mes vêtements sont facilement tachés…

Et le papa ?

Il est content que j’allaite ! Il pense que c’est bien mieux que les solutions en poudre du commerce. Il a trouvé sa place dans le sens où il s’occuper davantage des changes, des couches…

Il y a un véritable équilibre qui se crée.

Par contre, je crois qu’il n’a pas envie que j’allaite pendant deux ans (rires). Si tout se passe bien, j’aimerais bien au moins suivre les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé et allaiter notre fille six mois exclusivement au lait maternel.

Un petit mot sur VanillaMilk ?

J’ai découvert VanillaMilk via une recherche internet lorsque je cherchais une consultante en lactation près de chez moi. J’ai alors parcouru la plateforme et je l’ai trouvée ludique, simple et très bien conçue. Aujourd’hui, je continue de suivre les actus via le compte Instagram et je trouve ça super chouette ! »

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