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« Les conseils des professionnels sont toujours les bienvenus ! »

Durant sa grossesse, Ayline pensait que l’allaitement se mettrait en place rapidement et sans souci. A la naissance de son fils, elle se rend vite compte que si l’allaitement est naturel, il n’est pas du tout inné.

A travers son témoignage, elle nous raconte aujourd’hui comment elle a surmonté un début d’allaitement compliqué, notamment grâce aux bons conseils des professionnels compétents.

« Bonjour, je m’appelle Ayline et j’ai 33 ans. Je suis la maman d’Andréa qui aura bientôt 3 ans. 

Je suis créatrice de contenus sur les réseaux sociaux, rédactrice web freelance en marketing digital sur mon blog mais également romancière. En effet, je viens de terminer mon premier roman.

Avec mon mari, nous avons toujours vécu en région parisienne. Mais l’été dernier, nous avons déménagé dans le sud-est de la France, à Aix-en-Provence.

Un début de grossesse un peu compliqué

De manière générale, quand j’y repense, ma grossesse, c’était vraiment “le monde des bisounours” puisqu’elle s’est très bien passée. Seul le début a été un peu chaotique. 

Un mois avant mon mariage, j’ai eu un problème avec ma pilule. On m’a détecté dans la poitrine des adénofibromes (tumeurs bénignes) qui sont certainement dues à la prise de la pilule pendant des années. Du coup, mon médecin a suggéré de changer ma méthode de contraception mais j’ai préféré arrêter. En effet, notre projet après notre mariage était d’avoir un enfant.

Je suis très vite tombée enceinte, environ deux mois après l’arrêt de la pilule. Au début, je n’y croyais pas trop puisque je pensais qu’il y avait un problème avec mon corps. Je pensais avoir des kystes ovariens suite à mon problème à la poitrine.

Du coup, j’ai demandé à mon médecin de me donner une ordonnance pour faire une échographie pelvienne avec une prise de sang à faire pour vérifier si j’étais enceinte. Je suis allée faire la prise de sang qui testait aussi la sérologie pour la toxoplasmose et la listériose. 

Quatre jours après, les résultats ont confirmé que j’étais bien enceinte mais que la toxoplasmose était positive, ce qui voulait dire que j’allais perdre mon bébé.

Suite à cette annonce, le premier trimestre de ma grossesse a été compliqué. Je pensais constamment que j’allais faire une fausse couche. La nuit, je me réveillais en sueur en pensant que j’avais perdu mon bébé.

C’est seulement après que j’ai compris que j’étais positive à la toxoplasmose car je l’avais contractée bien avant ma grossesse. J’avais des IgM qui étaient là depuis longtemps. Du coup, je suis retournée au laboratoire et je leur ai dit que j’étais sûr d’avoir attrapé la toxoplasmose quand j’étais petite. Les techniciennes de laboratoire m’ont dit, d’un ton hautain, que dans toute leur carrière elles n’avaient connu qu’une seule femme qui était dans le même cas que moi et donc elles étaient persuadées que ce n’était pas ça. J’ai refait une prise de sang 2-3 semaines plus tard et elles ont en effet constaté que mes IgM étaient là depuis longtemps. 

Finalement, elles m’ont fait peur en me disant que j’allais perdre mon bébé. J’étais très stressée, je pleurais énormément, alors que finalement, tout allait bien. 

À partir de ce moment-là, j’ai compris, et mon mari aussi, que je pouvais me faire confiance et je n’ai plus eu peur durant toute ma grossesse. Je savais que tout allait bien et que tout irait bien par la suite. 

Après ce premier trimestre, tout s’est super bien passé. J’étais très contente même si j’étais fatiguée. Je n’ai pas eu de nausée. Je marchais 5 à 10 km par jour contrairement au premier trimestre où j’étais très fatiguée.

Le désir d’allaiter et la préparation du projet d’allaitement

Quand j’étais jeune, l’allaitement ne m’intéressait pas. Ma mère ne m’avait jamais allaitée.

J’ai quelques-unes de mes copines qui ont été allaitées par leur maman mais elles sont rares. On était plutôt d’une génération où les mamans pouvaient travailler. Le lait en poudre est arrivé et il leur a permis de travailler, de s’émanciper un petit peu de ce côté-là dans le sens où ça demande quand même une organisation d’allaiter quand on travaille. 

Comme j’avais mon compte Instagram et mon blog, je me suis dit que la moindre des choses, c’était de s’y intéresser. Plus je lisais de choses dessus et plus c’est devenu une évidence pour moi.

Au fur et à mesure, l’envie s’est créée et est devenue indispensable. Je me suis fixé comme objectif de faire 6 mois d’allaitement exclusif et puis on commencera la diversification à ce moment-là.

J’ai eu un seul cours de préparation à l’allaitement. C’était tellement théorique que j’ai eu du mal à me projeter. La sage-femme disait que l’allaitement ça se passe très bien. Si ça ne se passe pas bien, c’est soit une mauvaise position de la bouche soit qu’il y a un frein de langue ou que la position du bébé n’est pas bonne. Donc je me suis dit que bébé y arriverait et que s’il n’y arrivait pas, je connaissais déjà les raisons. Et en réalité, c’est tellement plus complexe que ça.

Ça m’a énervé de ne pas avoir suffisamment eu d’informations sur ce sujetJe pense qu’il faut évidemment faire tous les cours de préparation à l’accouchement, s’il y en a un sur l’allaitement il faut le prendre aussi. Mais il faut aller aussi chercher des informations ailleurs. Maintenant, on en trouve plus facilement qu’avant comme sur le site VanillaMilk avec les autres témoignages, les autres astuces, etc.

Allez récupérer le plus d’informations possible pour prendre une décision sur l’allaitement. En ce qui me concerne, je trouve que je n’ai peut-être pas suffisamment cherché. Ça avait l’air simple, naturel, inné. Effectivement, c’est naturel mais ce n’est pas du tout inné.

 

L’accouchement

J’ai accouché naturellement à 39 semaines d’aménorrhée. Mon séjour à la maternité s’est très bien passé et l’accouchement aussi.

J’étais dans une clinique privée. J’ai préféré faire ce choix-là au vu de ce qui c’était passé au tout début de ma grossesse. J’ai préféré avoir un gynécologue qui connaisse mon dossier, mon bébé, pour que ce soit lui que je retrouve en salle d’accouchement.

J’ai adoré l’expérience et je me dis que toutes les femmes devraient avoir la chance de ne pas être 50 dans une salle d’accouchement et d’être au calme. C’est exactement ce qui s’est passé pour moi. J’étais avec mon mari, une sage-femme qui était adorable et mon gynécologue obstétricien que j’adore. On était au calme, il n’y avait pas de bruit. On plaisantait, tout allait bien.

En ce qui me concerne, j’ai demandé la péridurale car je ne voulais absolument pas m’infliger une douleur alors que je pouvais l’éviter. J’ai reçu la dose juste après avoir percé la poche des eaux et j’ai bien fait car les contractions étaient terribles. J’arrivais à les maîtriser depuis plus de 14h mais après la rupture de la poche des eaux, je n’en pouvais plus. Je n’avais pas du tout la force ni l’envie de subir ça. Je suis hyper impressionnée quand les femmes décident de ne pas prendre la péridurale. Elles sont vraiment des Warriors.

L’accouchement, c’était très doux et très calme. J’avais préparé mon périnée avec des exercices à l’aide d’une sonde qu’on gonfle dans le vagin et qui prépare la sortie du bébé. Ce qui fait que je n’ai pas eu de déchirure ni d’épisiotomie le jour de l’accouchement. 

Tout s’est très bien passé pour l’accouchement, la maternité, et la grossesse. Vraiment tout était « bisounours » encore une fois. C’était magnifique !

allaitement douloureux

Les débuts de l’allaitement très compliqués

Après l’accouchement, j’ai pu rester 5 à 6 jours à la maternité et je suis bien contente car la montée de l’air du troisième jour a été très compliquée.

Tout était parfait mais la mise en place de l’allaitement a été une torture. Pourtant, je m’étais toujours dit “Si ça marche c’est bien et si ça ne marche pas, je ne vais pas m’embêter plus que ça”. Mais je ne sais pas pourquoi, peut-être les hormones, j’ai voulu m’obstiner et ça a été très douloureux.

J’avais mal. Mon bébé s’endormait au sein, il faisait des micro tétées donc il pleurait beaucoup car il avait faim mais en même temps il s’endormait au sein. C’était le serpent qui se mordait la queue. Je n’y arrivais pas. C’était vraiment difficile.

Heureusement, les sages femmes et les auxiliaires de puériculture étaient là pour m’aider et me conseiller. En revanche, j’ai trouvé quand même qu’elles avaient toutes des conseils différents. Il était compliqué de m’y retrouver.

Mon bébé avait perdu du poids.  Esuite il avait pris 100g en un jour. Après il avait reperdu du poids. On m’a quand même laissée sortir en me disant qu’il fallait revenir le peser après le week-end.

Avant de sortir, j’ai demandé si je pouvais prendre un rendez-vous avec la consultante en lactation qui travaillait ce jour-là. 

La veille, une sage-femme m’avait recommandé de mettre un bout de sein car j’avais très mal aux tétons. C’était très sensible. Je ne pouvais plus supporter la bouche de mon fils sur mon téton.

Le lendemain matin, quand j’ai pris rendez-vous avec la consultante en lactation de la maternité, elle a enlevé tout de suite le bout de sein. Elle l’a pris et l’a jeté sans me demander mon avis. Ça a été super brutal et je pense que ça ne marcherait peut-être pas avec tout le monde.

Un conseil : prenez le temps de choisir une consultante en lactation qui vous convient car elles sont toutes différentes avec des méthodes différentes, certaines certifiées IBCLC d’autres non. J’en ai rencontré plein dont une certifiée IBCLC mais elle a été plutôt là psychologiquement. Elle m’a écouté parler donc ça m’a fait du bien. Mais au final, elle ne m’a pas donné beaucoup de conseils. 

En tout cas, la première consultante en lactation, celle que j’ai rencontrée à la maternité, elle a donc jeté ce bout de sein et je pense que j’avais besoin de ça. Elle m’a dit que s’il perdait du poids ça n’allait pas car le bout de sein réduisait de 30% le lait tiré pour bébé, ça lui demandait beaucoup d’efforts. Elle m’a demandé de lui montrer comment je le mettais au sein et comme d’habitude mon bébé s’est endormi. Elle m’a dit d’arrêter cette position d’allaitement et d’essayer la position à califourchon. Le bébé a les fesses sur une de mes cuisses et ses jambes sont de chaque côté de ma jambe. Je le tiens par la nuque et ça suffit largement. Il est très bien installé et il ne s’endort pas du tout. À ce moment-là, je n’ai pas mal. Il tète plutôt bien. Je suis très confortable dans cette position et je sens que mon bébé est très bien aussi. 

Je me demande pourquoi on s’acharne toujours à nous apprendre deux positions, généralement la madone et celle allongée. Pour moi, la plus naturelle pour les bébés qui ne sont pas très actifs au sein, c’est tout de suite celle à califourchon.

Retour à la maison

C’était très bizarre ! On était un peu tristes de partir car il n’y avait plus de professionnels qui étaient là tout le temps pour nous. Et en même temps, on était heureux car justement il n’y avait plus de professionnels constamment avec nous. 

Retrouver le cocon familial, c’était super. Mon mari m’avait acheté un gros bouquet de fleurs et il avait préparé toute la maison pour qu’on soit heureux de rentrer. J’ai adoré retrouver mon lit et dormir à trois. 

Pendant ce week-end là, je me suis bien rendu compte que je mettais bébé beaucoup plus au sein et plus facilement. Par contre, c’était quand même épuisant.

Je marquais tout sur un carnet : quel sein, à quelle heure, combien de temps ça durait, etc. J’avais tout répertorié. C’était vraiment un travail assez acharné. C’est vrai qu’il faut se fier à ça alors que quand tu donnes un biberon de lait artificiel, l’écart entre les biberons est plus important que quand tu lui donnes le sein. Il peut avoir tété 20 minutes avant et réclamer de nouveau. Il a uniquement mon lait comme nourriture donc il faut que je sois à la demande constamment. L’allaitement à la demande est un véritable don de soi à son enfant.

Malgré tout, c’était mon envie de faire de l’allaitement exclusif à 100% pendant au moins plusieurs semaines voire jusqu’à 6 mois comme le conseille l’Organisation Mondiale de la Santé.

Le lundi, on retourne à la maternité et on constate qu’il a pris du poids. On était très contents. L’allaitement se mettait en place. C’était très fatigant et j’avais encore un petit peu mal mais je voyais que mon bébé n’avait plus faim.

Pendant ce retour à la maison, ce qui m’a aidé aussi, c’est qu’une sage-femme venait gratuitement les douze premiers jours à domicile. Les femmes ne le savent pas assez. N’hésitez pas à la faire venir une fois par jour les premiers jours après l’accouchement, ne serait-ce que pour pleurer dans ses bras, ça fait toujours du bien. Au début, on est vraiment perdue alors les conseils des professionnel(le)s sont les bienvenus.

À part le manque de sommeil et les pleurs de mon bébé, on n’a pas spécialement rencontré de difficultés. L’allaitement était difficile mais au moins ça se passait bien, ça c’était mis en place.

Pendant l’allaitement, mon mari était là pour installer bébé, me donner mon verre d’eau, et installer mes coussins. 

Et maintenant ?

Évidemment, j’encourage à fond l’allaitement. Pour les femmes enceintes, mon conseil serait vraiment de se renseigner pour se faire un avis. Maintenant on parle de plus en plus de l’allaitement, c’est beaucoup plus démocratisé. Il y a des marques qui démocratisent l’allaitement.

Je trouve qu’allaiter c’est super. Si les mamans veulent allaiter longtemps, même très longtemps, 3 ans ou 4 ans, c’est super. C’est vraiment bien pour les enfants. 

Je nuance ça aussi en disant que si on a pas du tout envie d’allaiter, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise chose. C’est déjà difficile d’être maman.

Le plus important c’est que la maman soit bien dans sa tête. Remettez tout en question et demandez-vous ce qui est le plus important : votre santé mentale ou le fait d’allaiter un enfant mais de ne pas être bien. Je suis persuadée que les bébés sont des éponges, ils absorbent toutes nos émotions. Si on n’est pas bien et qu’on se force à faire des choses pour leur bien, ça se ressent. La bonne solution, que ce soit allaitement ou pas, c’est vraiment que la maman se sente bien. 

Bravo aux mamans qui allaitent 1 jour, 2 jours, 1 semaine… Bravo à toutes les mamans !

C’est difficile d’avoir un enfant au début mais il n’y a pas de bonnes choses à faire. La bonne chose, c’est de se sentir bien. Si on a envie de se remettre en question, il faut se demander si on se sent bien ou pas, ce qu’on peut faire pour travailler dessus, pour essayer d’améliorer les choses, si ça passe par l’arrêt de l’allaitement ou l’allaitement mixte, etc. Ça a été mon cas. À partir de 6 mois, j’ai commencé l’allaitement mixte. 

Passer en allaitement mixte a été salvateur car les 6 premiers mois, je me suis vraiment dédiée à mon enfant. Pourtant si c’était à refaire, je ferais exactement la même chose. 

Au moment où on a diversifié Andrea, un jour avant ses 6 mois, ça a été génial. J’avais la tétée du matin quand il se réveillait, la tétée du soir quand il allait s’endormir, de temps en temps, les tétées la nuit (il n’a fait ses nuits qu’à 8 mois), et le midi et à 4h c’était un biberon. C’était vraiment cool et c’est ce qui a fait que l’allaitement mixte m’a permis de continuer encore jusqu’à ses 10 mois. C’est lui qui a décidé d’arrêter car il est tombé malade. Quand il a été malade, il n’avait pas envie de manger mais plutôt envie de boire du lait. Comme il voulait beaucoup de lait, mes seins en produisaient mais le flux était tellement léger que ça l’énervait. Du coup, à un moment, il a refusé le sein et il a demandé des biberons. 

Bien sûr, j’étais un peu triste de l’arrêt de l’allaitement car c’est une connexion particulière avec son enfant. Pourtant ça n’a jamais été un allaitement doudou avec Andrea, c’était vraiment pour s’alimenter. Il n’était pas accro à ça. Pour moi, ça n’a jamais été un moment d’extrême douceur. C’était juste plutôt ce que j’arrivais à lui procurer avec mon corps, avec mes moyens. Je trouvais ça un peu triste d’arrêter mais j’en avais très envie et comme il avait décrété qu’il ne voulait plus prendre le sein, ça faisait d’une pierre deux coups. On a arrêté et je n’ai pas réessayé.

 

Un conseil pour les futures mamans allaitantes ?

Il faut toujours se demander si on va bien, si la situation nous convient, si on n’est pas trop fatiguée, etc.

Bien sûr, toutes les mamans sont fatiguées, il ne faut pas remettre ça seulement sur l’allaitement car le fait d’avoir un enfant c’est fatiguant. Se demander chaque jour si elles vont bien car si elles vont bien leur bébé ira bien forcément. S’il va bien, elles auront de la patience et de l’énergie. 

C’est un conseil que peut-être j’aurais dû me donner à moi-même à l’époque. C’est vrai que j’avais mon objectif et je ne pensais pas faire autrement pour moi alors que finalement ça a impacté mon allaitement. 

Un autre conseil : arrêtez d’écouter les conseils de tout le monde. Vous écoutez, vous prenez ce qui vous intéresse et vous jetez le reste.

 

Un mot sur VanillaMilk ? 

Bravo ! C’est très important d’avoir ce genre de médias qui parlent de ça en particulier.

Le site VanillaMilk est dédié à l’allaitement. C’est génial car ça encourage l’allaitement et ça le normalise. C’est le choix de chacune d’allaiter ou pas mais ça devrait être normalisé. Donc je trouve ça super qu’il y ait des médias, des sites sur l’allaitement.

Je trouve ça génial que VanillaMilk existe et j’espère que ça va aider des mamans qui sont dans le besoin. »

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