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« On ne le dit pas assez mais le tire-allaitement reste de l’allaitement. »

L’allaitement avait pourtant bien commencé pour Clara à la naissance de sa petite Victoire. Pourtant, quelques semaines plus tard, proposer le sein n’était plus possible et elle a dû se résoudre à mettre en place un tire-allaitement. Le problème, c’est qu’elle ne sait pas du tout comment s’y prendre.

Dans ce joli témoignage, Clara nous raconte en détails pourquoi et surtout comment elle a finalement réussi à initier et maintenir son tire-allaitement pendant plus de neuf mois. 

Les sujets de la reprise du travail et du don de lait maternel au lactarium y sont aussi évoqués.

Merci à Clara de mettre en lumière cette autre façon d’allaiter un bébé qui devrait aussi être connue de toutes les (futures) mamans.

Bonjour ! Je m’appelle Clara, j’ai 25 ans et j’habite dans le Sud-ouest de la France, près de Béziers.

Je suis en couple avec mon premier amour de lycée. Très rapidement, nous avons eu envie d’avoir un bébé. Et nous avons accueilli notre petite fille, Victoire, en juillet 2021.

 

La grossesse de Clara, son envie d’allaiter et sa préparation

Quand je suis tombée enceinte, j’ai toute de suite pensé à l’allaitement. En revanche, ce n’était pas en mode « Je veux allaiter. » mais plutôt « On essaye. Si ça marche, tant mieux. Si ça ne marche pas, tant pis. » Mais si ça marchait, je m’étais dit que je n’allaiterais que trois mois. Après, je devais reprendre mon travail d’infirmière et cumuler les deux risquait d’être compliqué.

Je ne m’étais pas renseignée plus que ça. Je n’avais suivi qu’un cours de préparation à l’allaitement avec une sage-femme qui a été super. De mon côté, avec mon conjoint, on a regardé de nombreuses vidéos sur la prise au sein du bébé, les positions, les astuces pour bien lancer la lactation, etc. Elles m’ont beaucoup aidée.

Dans mon entourage, aucune de mes copines proches n’allaitait. D’ailleurs, j’étais même la première maman de ma bande de copines. Je n’avais donc pas d’expérience avec la maternité tout court.

Ma mère ne nous a pas allaités. En fait, dans la famille, personne n’a allaité. J’étais la première, un peu l’extraterrestre de la famille.

 

Le désir d’allaiter et la préparation du projet d’allaitement

Quand j’étais jeune, l’allaitement ne m’intéressait pas.

J’ai quelques-unes de mes copines qui ont été allaitées par leur maman mais elles sont rares. On est plutôt d’une génération où les mamans pouvaient travailler. Le lait en poudre est arrivé et il leur a permis de travailler, de s’émanciper un petit peu de ce côté-là dans le sens où ça demande quand même une organisation d’allaiter quand on travaille. 

Comme j’avais mon compte Instagram et mon blog, je me suis dit que la moindre des choses, c’était de s’y intéresser. Plus je lisais de choses sur l’allaitement et plus allaiter est devenu une évidence pour moi.

Au fur et à mesure, l’envie s’est créée et est devenue indispensable. Je me suis fixé comme objectif de faire 6 mois d’allaitement exclusif puis de commencer la diversification à ce moment-là.

J’ai suivi un seul cours de préparation à l’allaitement. C’était tellement théorique que j’ai eu du mal à me projeter. La sage-femme disait que l’allaitement se passe généralement très bien. Si ça ne se passe pas bien, c’est soit dû à une mauvaise position de la bouche soit qu’il y a un frein de langue ou que la position du bébé n’est pas bonne. Je me suis donc dit que bébé y arriverait et que s’il n’y arrivait pas, je connaissais déjà les raisons. En réalité, c’est tellement plus complexe que ça.

Ça m’a énervé de ne pas avoir suffisamment eu d’informations sur ce sujetJe pense qu’il faut évidemment suivre tous les cours de préparation à l’accouchement et que s’il y en a un sur l’allaitement, il faut absolument y assister aussi. Mais, il est important d’aller aussi chercher des informations ailleurs. Maintenant, on en trouve plus facilement qu’avant comme sur le site VanillaMilk avec les autres témoignages, les autres astuces, etc.

Allez récupérer le plus d’informations possible pour prendre une décision sur l’allaitement ! En ce qui me concerne, je trouve que je n’ai peut-être pas suffisamment cherché. Ça avait l’air simple, naturel, inné. Effectivement, c’est naturel mais ce n’est pas du tout inné.

 

L’accouchement de Clara

J’étais en MAP (menace d’accouchement prématuré) dès le sixième mois de ma grossesse. Ma petite coquine est arrivée quasiment à terme, elle ne voulait plus sortir. En fin de grossesse, j’ai fissuré la poche des eaux, mais le travail ne se lançait pas. Finalement, j’ai été déclenchée plus de 48 heures plus tard.

Quand je suis arrivée à la maternité, je leur ai tout de suite dit que je voulais vraiment faire la tétée d’accueil. Quand ma petite Victoire est née, elle a fait du peau à peau directement avec son papa le temps que les sages femmes me fassent les soins. Dès que ça a été fini, elles ont posé ma puce sur mon torse et elle a directement pris le sein comme une championne. Elle a super bien tété ce qui m’a vraiment étonnée.

Je ne pensais pas que c’était possible qu’un bébé tête comme ça de suite, instinctivement. C’était trop beau. C’est l’un des meilleurs moments de mon accouchement !

Le séjour à la maternité

Plus tard, quand on est remonté en chambre, les sages femmes m’ont mises en garde : « Attention ! Avec un bébé allaité, la deuxième nuit va être catastrophique. Votre bébé ne va faire que téter ».

Finalement, pour moi, la fameuse « nuit de la java » a commencé dès le retour en chambre. J’ai accouché à 17h00 et de 20h00 à 6h00 du matin, elle a tété toutes les 40 minutes. Et des bonnes tétés. Le lendemain, j’avais donc déjà ma montée de lait et ma fille a très vite repris du poids. On a donc pu sortir en deux jours de la maternité. Tout se passait super bien.

 

Le retour à la maison

A la maison, le premier mois s’est très bien passé. Mais plus tard, du jour au lendemain, elle a commencé à s’énerver au sein. Les tétées devenaient très compliquées, plus du tout calmes. En parallèle, elle a eu l’apparition d’un gros reflux qui n’a pas aidé. Elle avait aussi un Syndrome de Kiss qui n’a pas aidé non plus. Plein de tensions. Elle n’arrivait plus à téter correctement.

Je me battais aussi pour faire vérifier ses freins. Personne ne voulait les vérifier. Pour la petite histoire, j’ai appris que le pédiatre de la maternité lui avait coupé un frein sans notre consentement. Et par conséquent, cela n’a pas été suivi. Je n’étais pas du tout au courant qu’il fallait faire des exercices pour masser le frein. On ne s’en est donc pas vraiment inquiété et le frein s’est reformé « en dix fois pire ».

La situation est devenue très compliquée. Je devais l’allaiter soit debout en marchant dans le sling, soit dans le noir allongée. Ce n’était plus vivable. On a tout essayé.

J’ai vu une conseillère en allaitement qui m’a fait essayer diverses positions mais c’était catastrophique. Donner le sein n’était plus possible pour moi. C’est donc à ce moment-là que j’ai commencé à envisager le tire-allaitement.

 

Le tire-allaitement

Je ne connaissais pas du tout le tire-allaitement. On ne m’en avait jamais parlé. Franchement, c’était inconnu au bataillon. Victoire avait quatre mois. Je devais reprendre le travail. Je me suis dit que c’était la bonne occasion pour me lancer dans l’aventure.

Au début, la conseillère en allaitement m’avait juste dit de tirer un peu mon lait sans être plus claire sur la façon dont il fallait procéder. Finalement, mon apprentissage, je l’ai fait grâce aux réseaux sociaux. L’une de mes abonnées était tire-allaitante depuis la naissance et m’a super bien coachée. Elle m’a même fait un premier planning de tirage. En effet, au début, il faut vraiment respecter des heures fixes et tirer très régulièrement. Plus tard, je me suis inscrite sur le groupe Facebook « Les Tire-allaitantes ». Elles m’ont énormément aidée.

Et c’était parti ! J’ai commencé à tirer mon lait. Victoire tétait encore un petit peu de temps en temps pour les tétés câlin et réconfort, on va dire, et pour s’endormir. La nuit, en revanche, elle tétait encore deux ou trois fois mais là, pour le coup, il s’agissait de vraies tétées, efficaces et nutritives. Et la journée, j’étais en tire-allaitement exclusif (TAE). Je tirais sept fois par jour et une fois la nuit, en plus des tétés nocturnes.

Les débuts ont donc été très compliqués en termes de fatigue parce que, concrètement, j’étais accrochée toute la journée à mon tire-lait.

 

La reprise du travail

Je travaille en tant qu’infirmière à l’hôpital.

A la fin de mon congé maternité, j’ai passé une visite à la médecine du travail qui est obligatoire pour pouvoir reprendre. Je leur ai alors fait part de mon souhait de poursuivre mon allaitement. Pour ne pas mettre celui-ci en péril, il fallait que je tire mon lait au travail.

Je savais qu’il était possible de prendre du temps pour tirer mon lait et que, légalement, j’avais droit à une heure par jour pour le faire. Lors de cette visite médicale, j’ai donc également demandé à ce que cette information soit bien signifiée partout dans le service pour que tout le monde soit au courant. Le médecin a donc rédigé un papier à l’attention de mon cadre qui a très bien compris et qui a été super compréhensif et empathique avec moi. Il n’y avait pas de souci et on allait tout faire pour que « ça roule ».

D’ailleurs, à l’hôpital en ce moment, je vois émerger une nouvelle politique pour aider les jeunes mères à reprendre le travail. Même lorsqu’on est enceinte, on nous propose des aménagements de poste dès le début. Quand j’ai annoncé à mon service que je souhaitais poursuivre mon tire-allaitement, personne ne m’a ennuyée. Tous mes collègues ont été très compréhensifs.

Concrètement, chaque jour, pendant une demi-heure le matin et une demi-heure l’après-midi, je tirais mon lait. Même si c’était parfois compliqué, je me mettais un petit peu à part. Il y avait régulièrement des médecins qui passaient, des infirmières qui venaient pour une information… Il ne faut pas être trop pudique, mais on s’était habitué. Je mettais une blouse de patiente par-dessus et voilà, on ne voyait pas grand-chose.

Plus tard, une salle de tire-allaitement a été ouverte à l’hôpital. Je n’en ai profité que la dernière semaine de mon tire-allaitement. Il s’agit d’une petite salle avec des fauteuils, des tisanes d’allaitement à disposition… Franchement, c’est top ce qu’ils ont fait.

Enfin, pour la conservation de mon lait, il m’a fallu un frigo. Je disais donc à tout le monde : « Ne touchez pas ! C’est mon lait. ». J’avais mes petits sachets stériles, j’y inscrivais la date de tirage et hop, au frigo. Le soir, en partant, je repartais avec ma glacière et mon tire-lait. J’étais chargée comme un âne, mais voilà, je reprenais tout ce dont j’avais besoin.

Grâce au tire-allaitement, je n’ai jamais eu besoin de compléter Victoire avec du lait artificiel.

 

Les dons au lactarium

Certains jours, j’arrivais à tirer un litre de lait maternel. Victoire ne buvant que les deux tiers maximum de ce que je tirais, j’ai rapidement eu trop de stock dans mon congélateur. J’ai donc souhaité en faire profiter les petits prématurés et me lancer dans l’aventure du don de lait.

J’ai contacté le lactarium le plus proche de ma ville, c’était celui de Montpellier. Suite à mon appel, j’ai reçu un formulaire avec un questionnaire médical à remplir. En effet, il y a tout de même certaines contraintes à connaître même si, en général, ce sont des choses tout à fait faisables. On nous demande par exemple si on a déjà été transfusée, si on prend (même occasionnellement) de la drogue… Ce genre de choses.

J’ai également dû faire une prise de sang pour vérifier qu’au niveau des sérologies, tout était nickel. Ils m’ont ensuite envoyé des premiers flacons stériles. Ceux-ci sont donc déjà stérilisés, il n’est pas nécessaire de le refaire. En revanche, avant chaque tirage pour le lactarium, il faut stériliser toutes les téterelles. C’est un peu contraignant, mais normal. Il ne faut pas que le lait contienne de vilaines petites bactéries.

Donc, je stérilisais tout et je tirais. Il s’agissait de flacons de 130ml. Je réservais chaque jour entre 130 et 260ml que je mettais au congélateur pour le lactarium. A la fin du mois, une collectrice venait chez moi récupérer mon lait avec sa camionnette réfrigérée.

Cette expérience a été super enrichissante. C’est très gratifiant de pouvoir donner. Comme pour tout don classique, ça fait toujours plaisir.


L’arrêt du tire-allaitement

Je m’étais fixé un an d’allaitement comme objectif. Finalement, en tout, j’ai allaité Victoire plus de treize mois : quatre mois au sein puis j’ai tiré mon lait pendant un peu plus de neuf mois, neuf mois et une semaine exactement.

Mon corps était prêt pour continuer. Je produisais encore super bien. Mais au niveau de ma vie personnelle, le tire-allaitement devenait très contraignant. J’avais diminué mes tirages parce que, quand ma lactation s’était stabilisée, j’avais pu commencer à espacer les tirages sans trop baisser ma production. Mais il fallait quand même que je tire quatre à cinq fois par jour.

Il y avait des horaires à respecter. Si je souhaitais sortir avec mes copines, il fallait que je prenne mon tire-lait et faire une pause tirage. Si je voulais aller à la plage, je devais aussi prévoir mon tire-lait. Le soir avec mon chéri, quand on voulait regarder un film, à 23 h00, il fallait sortir le tire-lait et tirer. Chez les amis, quand on recevait les amis…

Je n’ai pas eu de souci à allaiter partout et tout le temps ni à tire-allaiter partout et tout le temps, mais c’est vrai qu’il est contraignant de se trimballer tout le temps avec son tire-lait et sa glacière.

Et puis, c’est aussi très fatigant, cela demande une énergie monstre. Au bout de neuf mois, je commençais un peu à être à plat. A la fin, j’avais envie de balancer mon tire-lait par la fenêtre chaque fois que je tirais. C’est là que je me suis dit qu’il était temps d’arrêter.

Après le premier anniversaire de Victoire, j’ai donc commencé progressivement à réduire le nombre de tirages. En termes de production, le tire-allaitement stimule quand même beaucoup plus que la succion du bébé. Il va vite faire produire de grandes quantités de lait. On engorge donc très, très facilement. Moi, j’étais très sujette aux engorgements. Au moindre changement d’heure, dès que j’essayais d’enlever un tirage, j’engorgeais à chaque fois.

Pour arrêter, j’y suis donc allée très progressivement pour ne pas être engorgée. J’ai décalé à chaque fois d’une demi-heure le tirage, un quart d’heure si je voyais que c’était trop serré. Et petit à petit, j’ai réussi à supprimer la plupart de mes tirages. Je suis alors arrivée à trois tirages par jour ce qui était beaucoup plus confortable pour moi. J’ai tenu un mois de plus avec ces trois tirages. Mais après, forcément, la lactation s’est un peu tarie.

J’ai continué avec deux tirages, puis un seul, puis un jour sur deux pour enfin ne plus tirer du tout. J’ai fait un peu d’expression manuelle les deux derniers jours pour éviter le surplus, parce que ça tirait encore pas mal. Et ce que j’ai tiré à la main, je l’ai mis au congélateur pour faire des petits savons. Un dernier souvenir de mon allaitement.

Un jour, j’ai aussi essayé de cuisiner avec mon lait maternel. J’avais fait de la semoule. Malheureusement, ça a été un échec. Victoire n’a pas du tout aimé. En revanche, elle a beaucoup aimé mes petites glaces au lait maternel.

 

En conclusion…

L’allaitement, c’est éprouvant, mais quelle fierté de se dire qu’on a quand même réussi à nourrir son enfant ! On ne le dit pas assez mais le tire-allaitement reste de l’allaitement. Malheureusement, ce n’est pas assez ancré dans les mœurs.

Souvent, on me disait « Tu ne l’allaites plus ? » parce qu’elle buvait le biberon. Alors qu’en fait, si, si, je l’allaitais bien. C’était mon lait qu’elle buvait et qui était dans le biberon. Mais les gens ont un peu du mal à comprendre ça. C’est encore trop tabou.

 

Son meilleur conseil à l’attention des futures mamans qui se préparent à allaiter leur bébé à venir

Si le souhait de ces futures mamans est de nourrir leur enfant au lait maternel, sans savoir forcément ce qu’elles veulent mettre en place, que ce soit en allaitant ou en tire-allaitant, je leur recommande :

  • D’être déterminée> Rien ne peut nous arrêter quand on a une idée dans la tête
  • Et de se faire confiance > Il y a beaucoup de mauvais conseils que ce soit de la part de l’entourage ou de certains professionnels. Il faut faire confiance à son bébé et se faire confiance en tant que maman. Notre corps est capable de produire. Les baisses de lactation, ça se rattrape. Ce ne sont que des petits passages, des petites phases de down, mais on les surmonte toujours. Il faut s’armer de patience et de détermination car tout est possible.

Ce qu’elle changerait en France pour faire progresser les taux d’allaitement maternel

Il faudrait déjà former davantage les jeunes mamans à l’allaitement maternel, mais aussi former les professionnels. Il y a tellement peu de professionnels qui sont formés. Pour trouver une consultante en lactation certifiée IBCLC et qu’on ne connait pas VanillaMilk, il faut vraiment faire des pieds et des mains.

Il faudrait aussi inciter les professionnels à encourager les mamans plutôt que de leur sortir trop rapidement la phrase un peu facile « Il n’a pas pris de poids, on va le passer au lait artificiel ». »

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