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20 questions fréquentes sur les premiers jours d’allaitement à la maternité (1/3)

Vous êtes enceinte et le jour J approche… Que vous souhaitiez fermement allaiter ou que vous hésitiez encore, vous avez très certainement mille questions en tête concernant les premiers jours d’allaitement maternel à la maternité.

Bonne nouvelle ! Nous abordons les 20 principales questions de futurs parents dans cet article rempli d’astuces et de bienveillance et qui vous permettra de mettre toutes les chances de votre côté pour un démarrage d’allaitement serein et efficace.

Un grand merci à Cécile Sérillon, consultante en lactation certifiée IBCLC, titulaire du Diplôme Universitaire en Allaitement Maternel et auxiliaire de puériculture, pour cette interview hyper complète (en 3 parties) que nous allons désormais recommander à tous les futurs parents qui croiseront notre route.

Bonne lecture et surtout, bel allaitement !

NB : Cet article se compose de 3 parties dont la suivante se trouve ici.

Bonjour Cécile et merci de nous accorder cette interview. Pour commencer, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

Bonjour, je m’appelle Cécile Sérillon et j’habite en Gironde, près de Bordeaux.

Je suis consultante en lactation certifiée IBCLC et titulaire du Diplôme Universitaire en Allaitement Maternel.

J’ai travaillé pendant plus de 8 ans en tant qu’auxiliaire de puériculture en maternité, en salle de naissance et en suite de couches. C’est un honneur d’accompagner la naissance, d’être présente aux côtés des familles pendant ces premiers jours si précieux et de pouvoir aider le démarrage de l’allaitement maternel. Je me suis beaucoup investie dans ce poste. C’était très important pour moi d’offrir aux parents ce que je n’ai pas reçu en maternité quand je suis devenue maman pour la première fois.

En effet, pour mon premier bébé et donc ma première expérience d’allaitement, je me suis sentie très fragilisée, très isolée, sans aucun soutien que ce soit à la maternité, après le retour à domicile ou même au moment du sevrage. On s’est vraiment débrouillés tous les deux avec mon bébé. Heureusement qu’il tétait bien et que j’avais une bonne lactation. Je pense que j’aurais arrêté prématurément s’il n’y avait pas eu ces deux facteurs qui ont fait que ça se passe bien.

Mais j’ai tout de même quelques regrets, notamment sur la durée de l’allaitement.

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Avec le recul, que vous a-t-il manqué ?

Je suis convaincue qu’un allaitement qui dure est un allaitement bien accompagné, soit par un entourage bienveillant qui a une expérience d’allaitement positive, soit par des professionnels de santé formés, soit par les deux. Mais, dans mon cas, je n’ai eu ni l’un ni l’autre. Et je me rends compte, dans mon expérience professionnelle, que c’est encore aujourd’hui le cas pour beaucoup de jeunes mamans.

C’était donc un vrai projet pour moi de soutenir les mamans qui font le choix de l’allaitement maternel.

J’ai commencé en tant que bénévole dans une association puis j’ai réalisé une reconversion professionnelle afin de devenir professionnelle de santé et exercer en maternité. Ces huit années ont été une expérience extraordinaire. C’est si émouvant d’assister à la rencontre d’un bébé avec sa maman et à la première tétée, d’accompagner et aider à la mise en place de l’allaitement.

Puis, j’ai eu besoin d’aller au-delà de ces premiers jours et d’être présente aux côtés de mamans tout au long de leur parcours d’allaitement.

C’est pour cela qu’aujourd’hui, je suis installée en libéral. J’ai fondé sosallaitement33. Je propose des consultations au domicile des familles sur toute la métropole bordelaise mais aussi parfois, en cabinet ou en visio.

Les consultations peuvent avoir lieu en prénatal pour préparer l’allaitement à venir et en postnatal pour que les mamans se sentent accompagnées dans toutes les étapes de leur allaitement, que ce soit pour se rassurer, pour être soutenues lors de difficultés passagères ou pour préparer certaines étapes clés (reprise du travail, diversification alimentaire…). J’ai également beaucoup de demandes d’accompagnement pour le sevrage, surtout de bambins.

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Question n°1 sur les premiers jours d’allaitement :

« Je vais accoucher dans les jours qui viennent. Je ne me suis pas préparée pour ne pas me mettre de pression. On verra bien si j’arrive à allaiter. Est-il bon de raisonner ainsi ? »

Se mettre la pression est inutile et contre-productif.

En revanche, croire en soi et en sa capacité à allaiter son bébé, être déterminée et prête à affronter les difficultés, les contrariétés et la fatigue des premiers jours du post-partum est indispensable. Et cela nécessite un minimum de préparation, de visualisation et d’informations.

En effet, les premiers jours de l’allaitement ressemblent rarement à l’allaitement rêvé et parfait que la maman a imaginé pendant la grossesse. Il peut y avoir des grains de sable sur le parcours et parfois, il peut y en avoir beaucoup.

Sans préparation, on peut assez vite se sentir désemparée ou dépassée en ayant le sentiment que l’on n’y arrivera jamais. Passer au biberon apparaît alors comme une solution beaucoup plus simple à court terme.

Si pendant la grossesse, la maman a anticipé, a été informée sur comment se passe réellement le début de l’allaitement et le séjour à la maternité, a appris certaines choses qui vont l’aider à s’adapter à son bébé, à prendre du recul, à être patiente et persévérante et armée pour affronter les difficultés éventuelles, elle n’envisagera pas aussi rapidement de « passer au biberon ».

Bien sûr, on ne peut pas tout prévoir et il y a un grand nombre d’inconnues : certaines liées à la naissance et au déroulement de l’accouchement, d’autres liées au comportement du bébé et à son adaptation à la vie extra-utérine. Tous les bébés sont différents.

Il y a également des inconnues propres aux services de la maternité, aux personnes qui seront présentes le jour J et pendant le séjour, à leur disponibilité, à leur niveau de formation, au taux d’occupation du service… Tout cela va influencer la façon dont la maman va être accompagnée.

Les parents doivent très rapidement être acteurs de leur parentalité, mettre en œuvre leurs compétences parentales, prendre des initiatives et ne pas compter que sur l’équipe pour savoir ce qu’ils doivent faire et comment ils doivent le faire. Il faut faire équipe avec l’équipe de la maternité mais ne pas s’en remettre entièrement à elle. Et cela passe forcément par un temps de préparation, d’imprégnation mentale et de prises d’informations.

Le fait de se dire « on verra si j’arrive à allaiter » suppose que peut-être on n’y arrivera pas. Or, une maman qui veut allaiter a besoin d’être déterminée dans sa tête et dans son projet et ne doit pas douter de ses capacités. Je dis toujours aux mamans que j’accompagne en prénatal de remplacer dans leur esprit la phase « on verra si j’y arrive » par « je vais allaiter mon bébé et si je rencontre des difficultés, je les affronterai ». Le mental est très important dans la mise en place de l’allaitement, des pensées positives sont indispensables.

Il ne faut pas oublier que c’est un processus physiologique hormonal et que toutes les hormones œuvrent en synergie dans l’organisme. L’ocytocine, hormone du bien-être, de la détente, du plaisir est essentielle dans l’éjection du lait et elle est bloquée par l’hormone du stress et les contrariétés.

Aussi, quels que soient les grains de sable (voire les gros cailloux) que l’on peut rencontrer sur son parcours d’allaitement, il faut parvenir à rester déterminée dans son projet et à se souvenir des raisons pour lesquelles on souhaite allaiter (ce qui suppose d’avoir pris le temps d’y réfléchir avant), pourquoi était-ce si important pendant la grossesse et pourquoi aujourd’hui cela ne le serait plus.

Le (ou la) partenaire a un rôle de soutien très important. On est plus fort à deux face aux difficultés. Il est donc important qu’il (ou elle) se soit également informé(e) sur l’allaitement pendant la grossesse.

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Question n°2 sur les premiers jours d’allaitement :

« Je vais accoucher dans les jours qui viennent et je souhaite absolument allaiter mon bébé. Comment mettre toutes les chances de mon côté ? »

Il est important de se préparer en amont.

Se préparer permet de ne pas se reposer entièrement sur l’équipe de la maternité et de se concentrer sur son bébé, prendre des initiatives sans se demander si on fait bien ou pas, se laisser davantage aller à l’observation et à quelque chose de plus instinctif, car « l’allaitement est physiologique et instinctif », pour reprendre l’expression de Suzanne Colson.

Se mettre la pression génère du stress. Mais parfois, cette pression peut aussi être positive. Elle encourage la détermination et fait qu’on se sent mieux armée pour affronter les difficultés. Il faut accepter l’idée que les choses puissent ne pas se passer comme prévu et qu’il y a un nombre de facteurs non négligeables qui ne sont pas maîtrisables.

L’allaitement est un beau projet. Ce n’est pas parce que les tétées ne sont pas toutes magiques et extraordinaires que l’allaitement est raté. Ce n’est pas parce qu’elles ne sont pas toutes efficaces qu’il faut arrêter l’allaitement.

Atelier préparation allaitement
Atelier préparation allaitement

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Question n°3 sur les premiers jours d’allaitement :

« Et si je n’y arrive pas ? Si ça ne marche pas ? »

C’est une super question parce que pourquoi ça ne marcherait pas, en fait ? Ça va marcher !

Et pourquoi ça va marcher ? Parce que la lactation est un processus physiologique. Tous les mammifères allaitent leur bébé et nous sommes des mammifères. Donc, ça va marcher !

Comme je le disais, peut-être que ce ne sera pas aussi parfait que l’allaitement rêvé, présenté dans la théorie. Mais, ça marche toujours, fonction du sens que l’on y donne, parce que l’allaitement maternel peut se vivre sous de nombreuses formes différentes.

A chaque maman SON allaitement. Et chaque goutte de lait maternel reçue par le bébé est précieuse.

En revanche, il faut se laisser le temps de l’apprentissage et de la découverte pour soi et pour son bébé. En prénatal, j’insiste beaucoup sur le fait que l’allaitement est un processus d’apprentissage pour la maman et pour le bébé. Cet apprentissage prend du temps. Plusieurs jours, parfois plusieurs semaines.

Ce temps d’apprentissage est différent pour une maman qui a son premier bébé et une maman qui a déjà une expérience d’allaitement. La primiparité (le fait d’avoir son premier bébé) est un facteur de fragilité pour l’allaitement. Les allaitements suivants sont très souvent plus longs car la maman est mieux préparée et a davantage confiance en elle. Cela justifie l’importance de l’accompagnement par des consultantes en lactation en sortie de maternité pour les mamans dont c’est le premier allaitement.

Ce temps d’apprentissage est également très différent entre un bébé qui naît à terme à +2 et un bébé qui naît à 37 semaines.  Dans les deux cas, ils sont considérés comme « à terme » et pris en charge presque de la même façon à la maternité. Il y a pourtant une grosse différence de comportement entre un bébé qui naît à 37 ou 38 semaines et un bébé qui naît vraiment à terme (c’est-à-dire à 41 semaines). Il faut absolument tenir compte de cela et les parents devraient en être informés.

Le dernier mois de grossesse est le moment où le bébé va affiner ses compétences. Chaque jour compte. On ne peut pas attendre la même chose d’un bébé à terme et d’un bébé né en avance, même de quelques semaines. Un bébé né avant terme va mettre plus de temps à réguler sa température, à réguler sa glycémie, à apprendre à téter. Cela implique une vigilance plus grande de la part des parents et, bien souvent, une mise en place un peu plus longue de l’allaitement et d’une succion mature.

Pendant cette phase d’apprentissage, il faut oser se lancer, prendre des initiatives, observer son bébé, lui proposer souvent le sein, le garder le plus possible contre soi, si possible en peau à peau, « à la bonne adresse », pour qu’il puisse avoir la possibilité de prendre le sein dès qu’il le souhaite et accepter que certaines tétées soient plus efficaces et plus faciles que d’autres.

Le Dr Jack Newman, pédiatre et spécialiste de l’allaitement, a dit : « Les bébés apprennent à téter en tétant et les mères apprennent à allaiter en allaitant ». Il a tellement raison !

Allaiter n’est pas inné. Cela veut dire que pour bien apprendre, il faut faire souvent, très souvent. Et il faut surtout accepter que, certaines fois, la tétée est magique et efficace mais que d’autres fois elle peut être plus difficile. La mise au sein pourra être plus compliquée et il faudra peut-être s’y reprendre à 2, 5 ou même 10 fois avant que le bébé arrive à prendre correctement le sein.

Mais, au final, on va y arriver, ça marche toujours. Vraiment, il ne faut pas se laisser impressionner si au départ, tout ne fonctionne pas parfaitement.

Malheureusement, pendant le séjour à la maternité, ce temps d’apprentissage est trop souvent négligé. Il y a beaucoup de pression pour que la montée de lait arrive vite, pour que le bébé reprenne vite du poids, pour que le retour à domicile puisse se faire rapidement… Et ce, aussi bien du côté des professionnels de santé que des parents.

Le temps de récupération nécessaire après l’accouchement pour la maman comme pour le bébé est négligé et les parents décrivent parfois leur séjour à la maternité comme une course contre la montre extrêmement stressante et contre-productive.

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Question n°4 sur les premiers jours d’allaitement :

« Qu’est-ce que la tétée de bienvenue ? Pourquoi est-elle si importante ? »

La tétée de bienvenue, c’est la toute première tétée. C’est la tétée de la rencontre.

En général, pour un bébé qui naît dans des conditions optimales, elle a lieu dans les deux heures qui suivent la naissance. Plus elle a lieu rapidement après la naissance, mieux c’est.

En effet, cette première tétée participe grandement à l’activation de l’activité sécrétoire, c’est-à-dire la mise en place d’une lactation plus abondante.

Si, à sa naissance, le bébé est laissé en peau à peau non interrompu sur sa maman, il va passer par plusieurs stades qui ont été très bien décrits dans la théorie : regarder sa maman, se reposer, lécher un peu le sein, s’endormir, recommencer, se reposer puis prendre le sein et faire de vraies succions actives pendant un certain temps (très variable d’un bébé à l’autre). Et la dernière phase, c’est le sommeil qui arrive en général au bout de deux heures. Il y a des bébés qui prennent le sein très vite et d’autres qui ont besoin de plus de temps. Tous les bébés sont différents.

Mais, parfois cette tétée de bienvenue n’est pas si magique que ça :

  • Parfois, le bébé n’a pas du tout envie de téter après la naissance,
  • Parfois, il a envie de téter mais il n’y arrive pas,
  • Parfois, la maman est tellement fatiguée de l’accouchement qu’elle n’a pas du tout envie de faire la tétée tout de suite,
  • Parfois, il y a des séparations de plusieurs heures pour des soins et la tétée est différée

Dans toutes ces situations, il ne faut surtout pas dramatiser et s’imaginer que tout est perdu parce qu’on n’a pas fait la tétée de bienvenue en salle de naissance. Tout est rattrapable. Ce qui compte c’est que la première tétée se passe le plus sereinement possible et ce peu importe à quel moment elle a lieu car c’est elle qui donne confiance pour la suite de l’allaitement.

Il est important que la maman et le bébé prennent plaisir à se regarder, à se rencontrer et à se connecter.

Une fois que le cordon est coupé, la tétée assure la continuité et une adaptation très douce à la vie extra-utérine. Le colostrum est le relais du placenta.

A ÉCOUTER >> Dans le 2ème épisode de notre podcast Mon allaitement, tout simplement, Laura nous raconte comment s’est déroulée la tétée de bienvenue après avoir accouché par césarienne et été séparée de sa fille pendant plus de 4 heures.

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Question n°5 sur les premiers jours d’allaitement :

« À quoi dois-je faire attention lors des toutes premières tétées (surtout si je ne suis pas accompagnée ou aidée) ? Suffit-il de faire confiance à son bébé ? »

En effet, il est essentiel de faire confiance au bébé et de l’encourager. Mais il ne faut pas oublier qu’il est, lui aussi, en phase d’apprentissage et qu’il ne sait pas forcément si bien faire que ça.

La façon dont on va l’installer contre sa maman va l’aider ou au contraire le contraindre. On peut le laisser attraper le sein tout seul puisqu’on sait qu’il en est capable tout en lui apportant de l’aide en veillant à ce que ses appuis soient bien stables, en lui parlant, en le caressant ou en soutenant le sein si nécessaire, Les mamans savent très bien faire cela, ce sont des gestes spontanés et instinctifs.

Détail important : on peut aussi veiller à ce qu’il n’est pas un néon en plein dans les yeux et tamiser la lumière.

À quoi faut-il donc veiller ?

– La maman, on le dit très souvent, doit être dans une position vraiment confortable pour elle. Cette position n’est pas forcément la position qu’on voit dans les livres ou sur les photos. C’est SA position et cette position est propre à chaque maman : « Comment je m’installe pour être détendue et à l’aise ? Est-ce que j’ai besoin d’un soutien pour mes coudes ? Pour la nuque ? Ou est-ce qu’au contraire je préfère avoir la tête libre ? Est-ce que j’ai besoin d’être assise ou plutôt semi-allongée ? Est-ce que j’ai besoin d’avoir les jambes en tailleur ou au contraire allongées ?… » Il faut qu’elle soit bien, dans une position qui va favoriser la détente avec des appuis stables.

– Le bébé doit lui aussi être bien installé et stable. Il doit avoir des appuis pour ses mains, ses pieds, son ventre. Si son corps est bien stable, il se sentira en sécurité et ses réflexes archaïques vont l’aider à se déplacer vers le mamelon, le prendre en bouche et démarrer les succions.

– Le corps du bébé doit être le plus proche possible de celui de sa maman. La tétée est une fusion, un corps à corps. Tout ce qui entrave la proximité « maman-bébé » va compliquer la prise du sein et rendre la tétée plus difficile, éventuellement douloureuse et moins efficace. Donc, idéalement, on ne fait pas téter un bébé emmitouflé dans une couverture ou avec des habits qui ne sont pas pratiques, avec des petits cols ou des gros boutons. Le peau à peau facilite beaucoup les choses.

– Enfin, ne l’oublions pas, l’observation et l’aide apportées par un tiers (co-parent ou soignant) sont fondamentales. La maman est en général trop concentrée sur son bébé et parfois trop fatiguée pour prendre du recul et veiller à adopter une position optimale.

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Question n°6 sur les premiers jours d’allaitement :

« Comment mon conjoint peut-il m’aider dans la bonne mise en place de l’allaitement à la maternité ? »

Avoir quelqu’un de proche avec soi pendant tout le séjour à la maternité est très aidant.  En général c’est le co-parent mais cela peut aussi être une autre personne.

L’accompagnant peut observer, prendre du recul et aider à l’installation. Il peut dire « Là, j’ai l’impression que tu n’es pas très bien installée, veux-tu un coussin sous ton coude ? » ou « Là, j’ai l’impression que le bébé est trop haut. Il ne peut pas attraper le sein. On va le faire glisser un peu vers le bas ».

Ainsi, l‘observation des papas est très importante. Plus le papa va être aidant dans l’allaitement et observer les tétées, mieux cela se passera.

Au-delà du positionnement, l’accompagnant peut veiller au confort de la maman, lui apporter un verre d’eau ou des petites gourmandises, mais aussi l’écouter, la rassurer sur sa capacité à nourrir son bébé et l’encourager quand elle en doute.

Quand on laisse la place aux pères, quand on les laisse remplir leur mission de protecteur et d’observateur, ils le font très bien. De plus, ils connaissent très bien leur compagne et sont à même de savoir si elle est bien installée, détendue ou au contraire contrariée, mal à l’aise voire douloureuse.

Mais si le papa n’est pas là ou qu’il a besoin de temps pour s’investir, ce sera bien sûr aux professionnels de santé de s’assurer que le bébé est bien positionné et de soutenir la maman dans le démarrage de l’allaitement. Il ne faut pas avoir peur de solliciter le personnel de la maternité pour obtenir de l’aide pendant les tétées. Cela fait partie du cœur de leur métier et de leur mission de base en suite de couches.

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Notre invité(e)

Cécile Sérillon

Consultante en lactation certifiée IBCLC, Titulaire du Diplôme Universitaire en Allaitement Maternel & Auxiliaire de puériculture

Cécile Sérillon
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